De tout temps, la littérature arabe et celle algérienne semblent être de prédilection pour les Allemands. La littérature algérienne de ces dernières années attire et suggestionne les Allemands qui n'hésitent pas à faire des traductions dans la langue de Goethe. Cet engouement remonte à la Guerre de Libération nationale où divers écrits ont été faits. Certains auteurs et écrivaines suscitent l'enthousiasme par leurs écrits réalistes de haute facture qui donnent une vue synoptique du vécu algérien et de la réalité sociale. Certains romans sont intimistes, d'autres recentrent le débat sur la politique. Les recueils de poésie ne sont pas en reste. Parmi les nouvelles publications, on retrouve comme écrivaines Malika Mokadem avec son roman Je dois tout à ton oubli, traduit en allemand ; Aïcha Bouabaci, poétesse, nouvelliste avec La lumière du désert aux éditions Joseph Ouknine ainsi que l'artiste peintre et poétesse Halima Lamine avec son recueil de poèmes intitulé l'Extase de la découverte. Par ailleurs, l'ouvrage très controversé par certains Le village de l'Allemand de l'auteur Boualem Sansal fait partie de ce panel de traduction. Indubitablement, bon nombre d'œuvres algériennes ont fait l'objet de traduction par le biais de l'institut Goethe dont la mission est de faire découvrir les auteurs d'Algérie et de la rive du Rhin à un large lectorat. Cette diffusion des deux littératures assure une meilleure compréhension des peuples et plus grande connaissance et tolérance.