Dona Kinzelbach, éditrice allemande, qui œuvre depuis des années à éditer des écrivains algériens, présente au 14e Salon international du livre d'Alger, s'est plainte du flou juridique qui entoure les droits des ouvrages. « On ne sait avec qui on doit conclure un contrat valable. On ne sait pas qui détient les droits. Nous avons été confrontés à des situations où chacun revendiquait ses droits. Mais d'après ce que j'ai entendu ici, les choses vont s'améliorer dans le bon sens », nous a-t-elle dit. Sa maison d'éditions est toujours intéressée par l'achat de droits d'auteurs algériens pour les faire traduire et les vendre en Allemagne. « Nous avons discuté avec des maisons d'éditions ici au SILA et nous avons emportés avec nous des livres. Nous sommes optimistes. Nous allons surmonter les obstacles et conclure des contrats dans un futur proche », a-t-elle ajouté. Selon elle, le Goethe Institut, organisme culturel public, va aider la maison d'éditions pour subventionner un projet de traduction de livres allemands. « La littérature algérienne est partiellement connue en Allemagne. On connaît des auteurs, tels que Rachid Boudjedra, Mohamed Dib et Mohamed Magani », a-t-il précisé.