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Conférence-débat de Nordine Aït Hamouda hier à Tizi Ouzou : «La Révolution était l'œuvre d'une poignée de jeunes Algériens»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Pour Nordine Aït Hamouda, fils du colonel Amirouche, le déclenchement de la guerre de Libération nationale était «l'œuvre d'une poignée de jeunes Algériens». Le choix de porter les armes le 1er Novembre 1954 contre le colonialisme avait aussi pour objectif de «casser le monopole de Messali Hadj sur le PPA/MTLD».
Lors d'une conférence-débat, organisée hier à Tizi Ouzou, à l'occasion du 61e anniversaire de la guerre de Libération nationale, sous le thème «Novembre : sacrifices et trahison», l'ancien député du RCD s'est longuement étalé sur l'origine du 1er Novembre 1954, qui est selon lui «l'œuvre d'une poignée de jeunes Algériens, dont la moyenne d'âge ne dépassait pas 25 ans. Ils ont décidé de lancer la lutte armée pour casser la France et Messali Hadj et ramener la liberté et la démocratie au peuple algérien». Pour Nordine Aït Hamouda «c'est faux de dire que le 1er Novembre 1954 est l'œuvre de toutes les composantes du peuple algérien», car, selon lui, c'est «un groupe de jeunes militants issus du PPA/MTLD et de l'Organisation secrète (OS) qui a décidé de déclencher la Révolution». L'orateur est allé jusqu'à renier le droit à certains partis politiques et organisations sociales d'avoir participé au déclenchement de la guerre. Il citera le parti communiste algérien (PCA), l'UDMA de Ferhat Abbas et l'association des Ulémas qui n'ont été selon lui d'aucun apport lors du déclenchement de la Révolution en 1954. «Le PCA attendait la prise du pouvoir par les communistes pour espérer voir la France offrir à l'Algérie son indépendance.
L'UDMA de Ferhat Abbas, issue de la petite bourgeoisie, était préoccupée beaucoup plus par ses droits sociaux, et les Ulémas s'occupaient seulement de ce qui se passait à l'intérieur des mosquées», assène l'orateur qui n'a pas été avec le dos de la cuillère pour fustiger Messali Hadj, le chef du PPA/MTLD qu'il qualifie de «petit féodal» et que «tous les Algériens de l'époque, notamment en Kabylie, adulaient comme un prophète», insiste-t-il. Tout en retraçant l'histoire de la lutte entre les messalistes et les membres du comité central du parti, avec notamment la mise à l'écart de Hocine Aït Ahmed de la tête de l'OS et la fameuse crise berbériste de 1949, Nordine Aït Hamouda qui est allé jusqu'à affirmer que «Messali Hadj est un traître qui a créé le MNA en 1957 pour combattre le FLN et l'ALN». Pour lui, le groupe des 22 qui s'est réuni à Alger pour préparer la lutte armée était, à la fois contre les messalistes et les centralistes.
«Boudiaf, Bitat, Chihani, Ben Boulaïd et les autres membres du groupe des 22 ont pris la décision de passer à l'action après avoir constaté que la question de la lutte armée contre l'occupant n'était pas à l'ordre du jour des centralistes qui se sont réunis en congrès à Belcourt, en parallèle à celui tenu par les messalistes en Belgique du 13 au 15 juillet 1954», affirme-t-il avant de préciser que les membres du groupe des 22 qui se sont réunis plus tard à Clos Salembier (Alger) pour préparer la lutte armée se sont rendus compte de l'absence de représentant de la Kabylie à cette réunion. Pour Nordine Aït Hamouda, après que Ben Boulaïd ait lancé aux autres membres que «la guerre ne peut se faire sans la Kabylie», il a été décidé d'intégrer Krim Belkacem au groupe des 5 qui ont été à l'origine de l'appel du 1er Novembre. «Un appel qui a été tiré dans la maison des Zammoum à Ighil Imoula en Kabylie», rappelle-t-il non sans affirmer que «bien avant le 1er Novembre 1954, la Kabylie, sous la direction de Krim Belkacem et Ouamrane, disposait de 450 hommes armés qui attendaient le signal pour le déclenchement de la guerre».


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