Le ministère de l'Industrie et des Mines vient d'initier une série de rencontres avec diverses organisations patronales. S'il est vrai que ce genre de rendez-vous et bien d'autres, qui ne datent pas d'hier d'ailleurs, n'ont pas abouti à grand-chose, il n'en demeure pas moins que cela permettra, au moins, d'évoquer les principales entraves à investissement à l'instar de l'indisponibilité du foncier, l'impact de la dépréciation continue de la valeur de la monnaie nationale, l'appui au développement des capacités compétitives des entreprises… Jeudi, Abdesselam Bouchouareb a tenu au siège de son département ministériel une première série de réunions de travail avec les présidents et représentants des organisations patronales parmi lesquelles la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération algérienne du patronat (CAP) ainsi que l'Union nationale des investisseurs (UNI). La rencontre va emboîter le pas, selon le communiqué de ministère de l'Industrie et des Mines, à une deuxième série de rencontres avec d'autres organisations patronales. Abdesselam Bouchouareb, qui a voulu «instituer une réunion de travail mensuelle avec les représentants des organisations à l'effet de faire le point de la situation et accélérer la mise en œuvre des décisions prises, particulièrement des projets d'investissement en cours», souhaite que ce nouveau dispositif de concertation et de coordination devient «permanent». Le but visé est «la désignation d'un point focal missionné pour prendre en charge les problèmes soulevés par la communauté d'affaires». «C'est également un instrument qui permettra une remontée d'information à l'effet d'améliorer la performance des instruments d'accompagnement des investisseurs, situer les responsabilités et mieux fluidifier le processus d'investissement», selon le communiqué. «Le ministère de l'Industrie et des Mines place une très grande confiance dans les organisations patronales -partenaires signataires du Pacte économique et social pour la croissance- dont il sait le rôle absolument essentiel dans l'économie», a fait savoir le ministre. «L'économie nationale a besoin que vous vous mobilisiez pour porter, faire connaître et accompagner les entreprises à s'approprier les mesures actionnées en sa faveur par le gouvernement. Nous avons besoin de votre soutien pour diffuser nos réformes et leurs mesures d'application auprès du tissu productif et pour faire remonter l'information que vous collectez sur le terrain afin que nous puissions apprécier la pertinence des décisions prises et en corriger celles qui doivent l'être», a-t-il ajouté plus loin.