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Anouar Benmalek parle de son expérience :«L'écriture romanesque est un cri»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 11 - 2015

«L'écriture a commencé pour moi de la façon la plus simple : par opportunisme». c'est ainsi qu'Anouar Benmalek, auteur de son dernier ouvrage Le fils de Shéol, s'est présenté à son public à la veille de la clôture du 20e Sila.
Loin de toutes formes d'apparat ou d'artifices littéraires, Anouar Benmalek s'est dévoilé et a dévoilé la naissance de ses premiers prémices-passions pour les mots. «J'ai commencé à écrire parce que j'étais amoureux d'une fille. J'avais le béguin pour elle. Je lui ai donc tout naturellement écrit un poème», a confié l'écrivain. Aujourd'hui, sa vie, il le dit, il ne peut pas la concevoir sans écrire. Anouar Benmalek s'est aussi souvenu de son passage à Algérie actualité. Au sein de la rédaction de cet hebdomadaire, il avait croisé sa passion pour la culture avec celle du défunt Tahar Djaout. Tous deux y animaient des chroniques. «C'était pour moi une époque d'une intense vie culturelle malgré les événements et le contexte sociopolitique très difficiles qui régnaient» a souligné Anouar Benmalek. Concernant l'engagement des auteurs dans l'écriture, l'auteur de L'enfant du peuple ancien a indiqué que «dans le monde arabo-berbère, quelqu'un qui écrit un roman est déjà un écrivain engagé. Pour beaucoup de gens, l'écriture romanesque est déjà pratiquement un cri». Anouar Benmalek s'inscrit dans ce genre d'écriture. Il a ce besoin permanent de se documenter sur l'actualité de son pays de cœur. L'Algérie, dans tous ses états. Son quotidien, sa société qui ne cessent de muter. Il se souvient aussi de la gifle que lui ont infligée les événements d'octobre 1988. Le début de tout. Il y a eu un avant et un après Anouar Benmalek.
Aussi bien l'écrivain que l'homme, a ouvert les yeux sur la réalité d'une vie qui ne pouvait plus être. Et c'est ainsi qu'il a commencé à lutter pour faire connaître le comité national de lutte contre la torture en Algérie dont il était membre fondateur. Son combat, il l'a inscrit dans un ouvrage, Les cahiers noirs d'octobre 1988, édité par l'Enag.
Anouar Benmalek a toujours besoin de cette intensité pour transcrire la trame de ses récits. Le kidnapping d'un enfant, la mort d'une petite fille dans un terrain vague qui avait ému sa maman au plus haut point, le drame des tziganes ou encore l'histoire atypique de sa propre grand-mère, acrobate qui, au final, le plonge et plonge le lecteur dans les méandres des sociétés arabo-musulmanes truffées de codes et souvent d'interdits. Dans le même temps, ces sociétés étaient soumises à la répression de la guerre et au fait de la colonisation.


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