La commune de Mekla, sise à une vingtaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, accuse un retard considérable en matière de développement, notamment dans les secteurs névralgiques de l'éducation et de la santé. Le P/APC, M. Djaffar Sahraoui, tire la sonnette d'alarme quant au manque flagrant d'infrastructures de santé de proximité dans cette localité de 70 000 habitants : «Notre commune est dotée d'une seule structure sanitaire érigée au centre-ville. C'est insuffisant pour répondre à l'afflux des malades de différents villages. Les prestations sont également défaillantes en raison du manque de personnel médical et paramédical», a t-il souligné. Dans ce sens, il a affirmé que les villages de sa commune sont confrontés au même déficit puisqu'ils sont dotés de seulement deux salle de soins, l'une à Tizi N'terga et la seconde à Taourirt-Aden. «Il n'y a pas de salle de maternité au niveau de nos villages, ce qui oblige les femmes enceintes à se déplacer vers l'EHS S'Bihi Tassadit de la commune du chef-lieu de wilaya», a-t-il regretté. D'où son appel aux autorités chargées du secteur de la santé d'autoriser le lancement du projet portant réalisation d'un nouvel hôpital d'une capacité de 60 lits et dont la phase d'étude est finalisée. «Nous appelons les autorités locales, à leur tête le wali, à mettre à la disposition des habitants trois salles de soins, une pour les habitants de Chaïb, Chaoufa et Tala N'zaouche, une autre pour les malades d'Aït Mekki, Mahmoud, Igoulfane et une troisième pour les patients de Bouanich et de Djemâa-Saharidj».