Citoyens et �lus locaux de la da�ra de Mekla, 30 km � l�est du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, ont saisi l�occasion de la visite effectu�e, mardi dernier, par la wali dans cette r�gion pour poser leurs dol�ances et rappeler aux pouvoirs publics, les �attentes citoyennes insatisfaites en mati�re de d�veloppement local�. Des revendications renouvel�es lors d�une r�union de travail, tenue au si�ge de l�Assembl�e populaire de wilaya de Tizi-Ouzou, au lendemain de ce p�riple officiel, ayant regroup� les comit�s de villages des trois communes de Mekla et l�ex�cutif de wilaya. Ainsi, un citoyen de Meghira, commune d�A�t-Khelili, a pos� le probl�me du manque d�eau et d��clairage public dans son village tout en interpellant les autorit�s sur le fait qu��une salle de soins, construite en 1990, ne soit pas mise en service � ce jour�. Le pr�sident d�APC de Mekla a, pour sa part, soulev� le probl�me d�endettement affectant le fonctionnement et l��quipement de sa commune. Pr�cisons que celleci comptait plus de 30 000 �mes, il d�plore l�absence �de structures de perception des imp�ts, d�une subdivision des travaux publics, de la Protection civile, d�un centre de sant� et d�une agence P et T ainsi qu�un centre payeur pour la partie haute de la ville, notamment�. Selon ce P/APC, le raccordement des chaumi�res au gaz naturel marque le pas� � cause de l�existence d�opposition de citoyens, de manque de suivi de l�ouvrage et autres probl�mes techniques�. Il ressort des d�clarations du premier magistrat de la commune de Mekla que l�extension de cette ville en mati�re d�habitations n�a pas �t� accompagn�e par celle des r�seaux d�AEP et d�eaux us�es. Les revendications de citoyens, qu�ils soient de Souama�, A�t-Khelili, Mekla ou Djema� Saharidj, ont toutes trait � l��loignement des services publics, la d�gradation des conditions s�curitaires, le manque d�aires de jeu pour les enfants. A la veille de la saison pluvieuse, tous appr�hendent l�enclavement des hameaux et exigent la r�habilitation des routes et l�am�lioration de la couverture sanitaire. �Monsieur le wali, nous avons �vacu� deux parturientes sur un engin agricole, faute de moyens ad�quats�, lance un citoyen, lors de cette s�ance de travail, pour mieux �tayer la l�gitimit� des revendications villageoises et la justesse du ressentiment g�n�ral. C�t� pouvoirs publics, l�on promet l�inscription de ces dol�ances, selon les priorit�s des uns et des autres, dans les divers programmes sectoriel ou communal de d�veloppement � venir. L�on annonce, aussi, l�imminente livraison de nombreux projets actuellement en chantier dans la da�ra, notamment en mati�re de travaux publics, hydraulique et d��nergie. Nour Aden