Les scandales se poursuivent à l'APC de Constantine. L'ex-maire, en prison, est accusé cette fois-ci de détournement de fonds, dilapidation de deniers publics et d'abus de confiance. Ces accusations sont relatives à l'octroi de plus de 20 milliards de centimes à des associations sans que les délibérations de l'assemblée fassent objet d'un vote au sein de l'APC. Elles ne figurent nullement sur le PV des sessions de l'APC. Tous les élus locaux sont convoqués et leurs auditions ont commencé le week-end dernier pour se poursuivre jusqu'à la semaine prochaine. Le maire qui est actuellement en prison suite à une autre affaire de falsification de documents et d'abus de pouvoir est accusé d'avoir octroyé à des associations sportives et culturelles une enveloppe de 20 milliards de centimes malgré l'opposition des élus locaux. Rappelons qu'en juillet dernier, le wali de Constantine, Hocine Ouaddah, avait précisé que l'inspection au niveau de la wilaya avait confirmé les malversations dans l'octroi de 20 milliards de centimes de subventions aux associations culturelles et sportives par le P/APC. Le wali avait ordonné l'annulation des deux délibérations n°47 et n°65 respectivement de deux sessions de 01/10 /2013 et 07/08/2014 de l'APC de Constantine par le biais de deux arrêtés datés le 13 juillet 2015 portant les numéros 1287/1288. Les poursuites judiciaires sont enclenchées. Aussi, rappelons que six élus de l'assemblée issus de différentes formations politiques ont déposé une plainte contre le P/APC de Constantine Sief Eddine Rihani. «Nous avons tous les documents incriminant le P/APC, pour faux usage de faux et de dilapidation de deniers publics et d'abus de confiance, puisque les délibérations visées à l'époque par la tutelle portent la mention de vote par la majorité, alors que rien de cela ne s'était passé», insiste le chef de file de l'opposition au sein de la mairie, M. Barka en l'occurrence.