Une dizaine de longs métrages produits durant l'année 2015 sont au programme des journées cinématographiques du film arabe qui auront lieu du 18 au 23 décembre à Constantine. Une dizaine de productions qui représenteront l'Algérie, l'Egypte, la Syrie, le Liban, l'Irak, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie. Avis aux cinéphiles et aux amateurs du 7e art, à l'affiche de ces journées, voici l'opportunité de découvrir en grand format : El bir (le puits) du réalisateur algérien Lotfi Bouchouchi, Ezziara (la visite) du Tunisien Naoufal Sahib Ettabaâ, Bi Taouqit El Kahira (A l'heure du Caire) de l'Egyptien Amir Ramsis, et Taht Rimal Babel (Sous le sable de Babylone) de l'Irakien Mohamed Djebara Edaradji. Ces œuvres cinématographiques, pour la majorité, ont été primées dans plusieurs festivals cinématographiques internationaux. La comédienne Chafia Boudraa sera, à l'occasion de ces journées, à l'honneur. Un hommage lui sera consacré ainsi qu'à la célèbre troupe de comédiens constantinois de la célèbre série à succès Assab Oua Aoutar. La Syrie sera également à l'honneur. Une soirée intitulée «Leïlat Dimashk» (La nuit de Damas), mettra en lumière la production cinématographique syrienne. Pour rappel, le film algérien, Le puits du réalisateur Lotfi Bouchouchi a été récompensé en septembre dernier à l'occasion du 31e festival du film méditerranéen d'Alexandrie. Lotfi Bouchouchi était revenu au pays avec pas moins de quatre distinctions. Le puits a été produit dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de l'indépendance. Son casting s'articule autour des comédiens Nadia Kaci, Leïla Metssitane, Laurent Maurel, Zahir Bouzerar et Ouraïs Achour. Il s'agit d'une fiction d'une durée de 90 minutes qui raconte comment la résistance s'est organisée dans un village en 1960 contre les soldats de l'armée française. Ces derniers suspectaient les habitants de la bourgade d'abriter des moudjahidine ayant décimé un commando français. Ainsi, les militaires ont décidé d'assiéger les habitants du village qui, au fur et à mesure que les jours passent, finissent par avoir soif. C'est à ce moment que se posera à eux le terrible dilemme, celui de choisir leur mort.