Le film algérien « Le Puits » de Lotfi Bouchouchi a raflé 4 prix à l'occasion du 31e festival du film méditerranéen d'Alexandrie qui s'est tenu du 2 au 8 septembre en Egypte. Cette œuvre est une production de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'audiovisuel (CNCA) et du ministère de la Culture dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de l'indépendance. Selon le synopsis, cette fiction, d'une durée de 90 minutes, relate la résistance d'un village en 1960, où des soldats de l'armée française le suspectent d'abriter des moudjahidine ayant décimé un commando français. Les habitants du village se retrouvent assiégés par les soldats. Petit à petit, les villageois sont confrontés à la soif. Au point où bientôt se pose pour eux le dilemme de choisir leur mort... Côté distribution, on retrouve des comédiens comme Nadia Kaci, Leïla Metssitane, Laurent Maurel, Zahir Bouzerar et Ouraïs Achour. Le film documentaire « Last words » du réalisateur algérien Mohamed Zaoui a remporté le prix du meilleur film documentaire arabe. A cette même édition, des films algériens entre longs métrages, courts métrages et films documentaires ont participé, en l'occurrence « Fadhma N'soumer » de Belkacem Hadjadj, « El Maktoub » de Lamia Brahimi Belhadj, « N'sibi » de Hassen Belaïd, « Le point de fuite » de Mehdi Boualem Labidi, « Le silence du sphinx » de Farouk Beloufa, « Bla cinéma » de Lamine Ammar Khodja. La manifestation cinématographique se tient tous les ans, créée en 1979 par l'association égyptienne des écrivains et critiques de cinéma (EAFWC), à sa tête le critique cinématographique Kamel El Malakh. Classé à la deuxième plus ancienne fête du cinéma en Egypte, le festival vise à élargir la culture cinématographique et renforcer la relation entre les cinéastes à travers le monde avec une attention particulière accordée aux pays méditerranéens.