Dans un communiqué publié jeudi dernier par le ministère, M. Mihoubi a estimé que la distinction de la fiction « Le Puits » et du documentaire « Akher Kalam » (Les dernières paroles) des réalisateurs algériens Lotfi Bouchouchi et Mohamed Zaoui, constituait « un succès pour le cinéma algérien », rappelant que l'Etat œuvrait « à relancer et à développer le 7e art à travers la prise en charge des différents chaînons de la production cinématographique ». Pour le ministre, « la distinction de deux jeunes réalisateurs de la nouvelle génération avec deux œuvres engagées, dans un festival aussi prestigieux, reflète le talent que recèle la scène artistique nationale et devant permettre au 7e art algérien de reconquérir sa place ». M. Mihoubi s'est dit « fier » de cette distinction « méritée ». La fiction « Le Puits » et le documentaire « Akher Kalam », des réalisateurs algériens Lotfi Bouchouchi et Mohamed Zaoui ont remporté, mardi dernier au soir, les prix du meilleur film et du meilleur documentaire arabes au 31e Festival du film méditerranéen d'Alexandrie (Egypte, 2-8 septembre), l'un des plus prestigieux festivals du cinéma dans le monde arabe. Pour rappel, « Le puits » est une fiction d'une durée de 90 minutes, qui raconte la résistance d'un village en 1960, où des soldats de l'armée française le suspectent d'abriter des moudjahidines ayant décimé un commando français. Les habitants du village se retrouvent assiégés par les soldats. Petit à petit, les villageois sont confrontés à la soif. Au point où bientôt se pose pour eux le dilemme de choisir leur mort... Coté distribution, on retrouve des comédiens comme : Nadia Kaci, Leila Metssitane, Laurent Maurel, Zahir Bouzerar et Ourais achour. Quant au second film « Akher kalam », ou encore (Last words), l'auteur Mohamed Zaoui retrace avec minutie le parcours atypique et la vie du grand écrivain arabophone, le regretté Tahar Ouettar. Mohamed Zaoui a été primé plusieurs fois au niveau international pour son film « Retour à Moutluc » qui suit le retour du militant indépendantiste Mustapha Boudina, 50 ans après, à la prison de Lyon où il était détenu dans le quartier des condamnés à mort.