Afin de discuter des problèmes auxquels font face les différents intervenants, le Conseil national interprofessionnel de la filière aviculture (Cnifa) a tenu une rencontre avec les cadres du ministère de l'Agriculture. Lors de cette rencontre, les membres du bureau du conseil ont présenté un point de situation de la filière aviculture en Algérie, accompagné de propositions du Cnifa pour la relance de la filière avicole, a indiqué hier un communiqué du département de Sid Ahmed Ferroukhi. Selon le texte, un large débat a permis d'échanger sur les conditions de fonctionnement actuel de la filière, des principales contraintes des éleveurs et les moyens de stabiliser et de réguler les marchés des produits avicoles. Il est question également d'organisation des différents intervenants dans la filière, éleveurs, commerçants, transformateurs et fournisseurs de services, d'intrants et facteurs de production de l'aviculture. En conclusion de la rencontre, une feuille de route a été arrêtée dans l'objectif de poursuivre le travail de concertation entre le bureau du Cnif aviculture et les services du ministère à l'effet de consolider et d'enrichir les propositions du conseil interprofessionnel de la filière avicole. Le second point dégagé, ajoute le communiqué, consiste à réunir les conditions d'anticipation des interventions publiques et privées pour la régulation et l'organisation de la filière avicole entre le ministère, les professionnels de la filière et les autres intervenants : institutions, banques, dispositifs d'accompagnement à l'investissement. En dernier lieu, une feuille de route 2016-2019 sera mise en œuvre pour relancer la filière avicole, selon un plan d'action et de mesures déclinées en échéances de court, moyen et long termes. Ce plan d'action sera consolidé et partagé entre les différents intervenants publics/privés de la filière au courant du mois de janvier 2016, a promis le ministère. Ces derniers mois, les prix de la volaille et surtout celui des œufs a connu une baisse sur les marchés. Une situation qui n'arrange évidemment pas les producteurs qui risquent d'enregistrer des pertes. Pour leur éviter une telle situation, d'autres acteurs de la filière interviennent, pour notamment stocker le surplus de production.