Le transfert des eaux à partir du Chott El Guerbi vers plusieurs communes de la région sud de la wilaya, n'aura finalement lieu qu'à la fin de l'année en cours. En cause, le retard enregistré dans les travaux au niveau de la wilaya de Naâma qui n'ont pas dépassé le seuil de 30%. Selon les estimations présentées par la direction de l'hydraulique de la wilaya concernant son tronçon, le taux d'avancement des travaux de raccordement, est de 75%. Ils seront achevés en juin prochain. Malheureusement, le retard accusé à Naâma empêchera les habitants de cette région de bénéficier de ce liquide vital. Cette alimentation doit profiter à la population des communes de Bir El H'mam, Oued Sbaâ, Redjem Demmouche, Ras El Ma, Aïn Tandamie, El Hoceiba, Moulay Slissen ,Chétoine et Ben Badis, soit une quantité équivalant à 30.000m3/j. Il est même question de créer à partir de ce projet 4 aires d'irrigation d'une superficie de 2400 hectares à Ras El Ma, Bir El H'mam, Oued Sbaâ, et Redjem Demmouche, avec un apport de 28.000m3/j. Selon le responsable dudit secteur de la wilaya de Naâma, «les travaux avancent lentement d'où l'impossibilité d'alimenter la population de Sidi Bel-Abbès ou celle de la région sud de Tlemcen, dont les communes de Laâricha, Sebdou et El Gour avant la réception des travaux dans la ville mère, Naâma». A noter que les travaux sur le tronçon qui concerne la wilaya de Tlemcen sont avancés à 60%. En prévision de ce projet, il était primordial de lancer des travaux de réhabilitation du réseau d'AEP pour faciliter l'alimentation de la population locale. Un programme de rénovation d'un linéaire de 92.000ml de conduite de distribution, au niveau des communes concernées, a été déjà lancé, auquel il est prévu d'ajouter une quantité de 1000m3 de stockage pour chaque commune.