La culture de l'arachide a proliféré dans le sud de la wilaya de Ghardaïa, comme en témoignent les nombreuses plantations dans les communes de Seb Seb, Hassi Lefhal et Mansourah. Cette plante, qui s'acclimate bien dans les zones arides et tropicales, a incité de nombreux cultivateurs du sud de Ghardaïa à intensifier sa culture, notamment dans la région de Metlili. La campagne de semence vient d'être entamée et la superficie connaît chaque année une extension passant de 450 hectares en 2008 à près de 600 hectares en 2009. De nombreux cultivateurs des zones de Seb Seb, Mansourah et Metlili accordent un grand intérêt à l'arachide, «une culture qui rapporte», avec l'abondance de l'eau, le soleil et le sol sablonneux, explique un technicien. La première introduction de la culture de l'arachide remonte à 1936. On la doit à un agriculteur de Seb Seb qui y a expérimenté une variété égyptienne. La généralisation de cette culture a été entamée dans les communes de Metlili, Seb Seb et Mansourah dans les années 1970 avec l'importation des semences de deux variétés d'origine égyptienne et espagnole. Quelque 12 000 quintaux de cacahuètes sont attendues pour la récolte prévue en septembre prochain dans la wilaya de Ghardaïa. Cette culture reste cependant au stade traditionnel dans ces régions désertiques et enclavées où elle est cultivée en petite quantité, puis torréfiée avant d'être commercialisée sur les marchés de la région. Les travaux sont réalisés manuellement par une centaine d'agriculteurs confrontés à de nombreux problèmes, en particulier leur ignorance des techniques modernes.