Le projet COFFEE ou «Construction d'un Office de formation à finalité d'employabilité élevée», présenté hier à l'Université des Frères Mentouri (campus 500 places), a capté l'intérêt des universitaires issus du système LMD qui voient dans ce projet une solution pour leurs problèmes rencontrés dans le monde du travail. «COFFEE» est un projet Erasmus+ Capacity Building. Coordonné par l'Université de Montpellier, il rassemble un consortium de 19 acteurs algériens et européens, dont le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Soutenu par la Commission européenne et avec un budget de plus de 900 000 euros, le projet COFFEE vise à répondre aux besoins du monde socioéconomique algérien en cadres moyens rapidement opérationnels par le biais de la création de formation professionnalisante de niveau bac+3. Parmi les spécificités de ce projet, l'utilisation de l'approche par compétences pour leur définition. Ce projet, qui s'étale sur une durée de trois ans et propose une matrice structurelle donnant un cadre pour des programmes de nouvelles licences professionnalisantes, offre aussi une méthodologie de co-construction (secteurs économique et universitaire) de formations visant une employabilité élevée et applique ces dernières au développement de dix-huit licences professionnalisantes pilotes visant l'excellence (deux par université algérienne partenaire). La démarche se base sur l'approche par compétences et l'identification des partenaires socioéconomiques, en relation avec les profils des métiers dispensés par ces formations. «Il devrait répondre à l'attente des étudiants, toutes filières confondues», ont expliqué les organisateurs. Reste l'adhésion des acteurs économiques invités à formuler leurs besoins, en cadres moyens «dans le but d'instaurer un dialogue, nouveau et pérenne, qui garantira une meilleure employabilité des diplômés de l'université», selon toujours le comité d'organisation.