22 athlètes algériens, 16 garçons et 6 filles, sont à pied d'œuvre à Alexandrie (Egypte) pour participer aux championnats d'Afrique de lutte chez les messieurs et chez les dames. Il s'agit de Kherbache Abdelhak (57 kg/LL), Boudraâ Mohamed (70 kg/LL), Sayeh Abderrahim (61 Kg/LL), Lallouche Nes- erellah (65 kg/LL), Moussaoui Hamza (74 kg/LL), Hadri Bilel (86 Kg/LL), Lounes Bouzid (97 kg/LL), Bendjilali Mohamed (125 kg/LL), Boudjemline Adem (85 kg/GR), Benaïssa Tarek Aziz (66 kg/GR), Boudjemline Akrem (71 kg/GR), Djediat Mouatez (59 kg/GR), Doulache Chawki (75 kg/GR), Sid Azara Bachir (85 Kg/GR), Dehri Hamid (130 Kg/GR), Yahiaoui Kheira (48 kg), Salaoundji Hanene (53 Kg), Lamalsa Rabia (58 Kg), Benabderrahmane Amina (63 Kg), Boukrif Houria (69 Kg), Amer Tassadit (75 Kg). Nous avons rencontré le président de la Fédération algérienne de luttes associées, Rabah Chebbah pour qu'il nous en parle. Comment se présentent ces championnats d'Afrique ? Ils sont certes difficiles d'autant qu'ils se déroulent dans un pays où cette discipline est reine, de l'autre côté, ils sont importants pour les différents coachs afin de jauger le niveau de leurs athlètes ; c'est en fait un véritable test d'évaluation, puisqu'ils auront l'occasion de se mesurer à des lutteurs de niveau «levé. Selon vos sources, ils sont vingt deux athlètes, un chiffre non négligeable ? Les entraîneurs ont voulu donner sa chance à tout le monde, il ne faut guère omettre que l'Algérie organise à partir du 1er avril le tournoi qualificatif pour les JO de 2016 ; il nous faut donc tester tous les athlètes en mesure de donner satisfaction Ce sont les mêmes entraîneurs qui sont sur place en Egypte, ou y a-t-il eu du changement ? Ce sont les mêmes qui travaillent ensemble depuis déjà une année, mais toujours est-il que le choix a été fait par le DTN ; Bendjada Maâzouz et Benrahmoun Mohamed s'occupent de la lutte gréco-romaine, Aoune Fayçal de la (lutte libre), du Bulgare Andon Sheytanov et du Turc Gullu Erdogan. Vous êtes en Egypte pour quelle ambition ? Il est vrai que ce ne sera pas facile, d'autant que cela se tient en Egypte, mais pas insurmontable, vu que les athlètes sont conscients de la situation ; ils se sont même entendus pour faire de leur mieux pour monter sur les différentes marches du podium.