Nouara Adami, metteuse en scène et conceptrice des chorégraphies, a souligné la difficulté de transmettre des sentiments au moyen de la danse : «cela nécessite beaucoup d'efforts et de travail de la part des danseurs comme de l'auteur de la chorégraphie», a-t-elle souligné dans une déclaration à l'APS. Elle a aussi indiqué que l'introduction d'un narrateur dans le spectacle visait à «mieux situer le spectateur, peu habitué à voir un spectacle de danse évoquant l'Histoire». Mme Adami a également fait part de la passion qu'elle éprouve à raconter l'Histoire de l'Algérie à travers la danse, citant certains de ses spectacles comme «Fatma N'soumer» et «El Djamilate», présentés en hommages aux femmes algériennes résistantes. Inscrit dans le cadre du programme d'animation du département Théâtre de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe», le spectacle chorégraphique «Juba II» observera prochainement des haltes dans quinze (15) wilayas du pays.