Le driver des Verts, Christian Gourcuff, s'est exprimé dans les colonnes de L'Equipe sur les joueurs binationaux qui composent le noyau dur de la sélection algérienne depuis l'adoption de la loi du Bahamas par la FIFA en 2004, en l'absence de joueurs de talents dans le championnat algérien où la formation laisse à désirer. " Il y a une volonté populaire pour qu'il y ait plus de locaux ce qui est légitime. Mais vu la qualité de la formation en France, par rapport à l'Algérie où c'est beaucoup moins structuré pour le moment, ça donne un avantage considérable à ceux qui sont formés en France", a expliqué Gourcuff qui vient de faire appel à deux binationaux supplémentaires pour renforcer les Verts, en l'occurrence Yassine Benzia et Sofiane Hanni. Depuis l'entrée en vigueur de la loi du Bahamas, qui permet aux binationaux de choisir à tout âge quelle sélection nationale ils désirent intégrer à condition de ne jouer aucun match avec l'équipe nationale A, 15 binationaux formés en France ont rejoint la sélection algérienne, à savoir Antar Yahia, Hassan Yebda, Nadir Belhadj, Mourad Meghni, Carl Medjani, Habib Bellaid, Ryad Boudebouz, Rais Mbolhi, Brahimi, Faouzi Ghoulam, Sofiane Feghouli, Saphir Taider, Ishak Belfodil, Yannis Tafer, Rachid Ghezzal et Yassine Benzia. Ce dernier est le cinquième Lyonnais à choisir la sélection algérienne, après Ishak Belfodil, Mehdi Zeffane, Rachid Ghezzal et Yannis Tafer. Parmi le contingent lyonnais, seul Nabil Fekir a tourné le dos à la sélection algérienne. Fekir avait donné son accord à Gourcuff pour renforcer les Verts avant de se rétracter sous la pression du président de l'OL, Jean-Michel Aulas. Larbi Bouazza