A l'instar de la majorité des APC de la wilaya de Tizi Ouzou, Beni Douala a bénéficié d'un quota de locaux commerciaux au profit des jeunes chômeurs qui sont en cours de réalisation. Comme dans le reste des collectivités, les travaux accusent un gros retard. Construits dans deux lieux différents, aux alentours du chef-lieu de la municipalité, le premier chantier, de 21 locaux, connaît un taux d'avancement qui ne dépasse pas les 40%. Quant au second, qui comprend 34 locaux, les travaux n'y ont atteint que 15%. Au rythme où vont les choses, ce projet prendra encore du temps. Les autorités concernées se trouvent ainsi interpellées pour faire bouger les choses. On explique ce retard par le manque d'entreprises de travaux publics, explication qui ne tient pas la route pour bon nombre de citoyens de la région. La mise en œuvre des travaux a été entamée tardivement, certes, mais ils avancent depuis à pas de tortue. Beni Douala n'échappe pas à la règle et connaît un taux de chômage qui a atteint sont summum. En attendant des jours meilleurs, les jeunes s'adonnent à des activités occasionnelles pour les uns, les autres se morfondant dans l'oisiveté. Les conséquences sont dramatiques : l'exode rural prend des proportions alarmantes. D'ailleurs, le nombre d'habitants a baissé ces dernières années, d'après le dernier recensement. Las d'attendre, certains citoyens ont préféré s'installer ailleurs.