Il semblerait qu'il y ait de l'agitation alors que nous sommes à un an du renouvellement du mandat. Une assemblée générale extraordinaire de la Fédération algérienne de basket-ball est programmée pour le dimanche 1er mai prochain en un lieu qui sera désigné en temps opportun. La convocation de cette AG a été faite par le président de cette instance, Rabah Bouarifi, qui indique dans un communiqué signé de sa main, qu'il l'a fait en raison «d'une campagne de déstabilisation de la FAAB menée par des membres du bureau fédéral et par des personnes externes à la Fédération». Il ajoute, en fin de communiqué, qu'il «compte sur le sens des responsabilités des membres de l'AG pour le maintien de la stabilité de la FABB». Nous avons tenté, hier, de contacter Rabah Bouarifi. En vain. Nous ne savons donc pas s'il parle de tous les membres du bureau fédéral ou seulement d'une partie d'entre eux. Nous ne savons également pas quelles manœuvres ils utilisent pour déstabiliser la FABB. Nous ne manquerons, cependant, pas de nous interroger sur le moment choisi pour faire de l'agitation au sein d'une instance sportive. En effet, c'est la dernière année de mandat pour l'équipe dirigeante en place vu que de nouvelles élections auront lieu au printemps 2017. Les gens versés dans la gestion des affaires dans le sport en Algérie ont la sacrée manie de faire de l'opposition quand arrive le terme d'un mandat. S'ils le font, c'est pour pouvoir mieux se placer en vue des prochaines élections. Depuis que l'actuelle équipe dirigeante de la FABB est en poste, il y a eu des tas de réunions du bureau fédéral de même que de nombreuses assemblées générales de l'instance. Si ceux qui se prétendent opposants à ceux qui dirigent étaient mécontents, pourquoi ne l'ont-ils pas fait précédemment ? Pourquoi attendent-ils l'approche de l'année du renouvellement des mandats pour se faire entendre ? Le basket-ball en Algérie vit des moments difficiles à l'image des autres sports collectifs comme le handball et le volley ball. Difficultés de trouver des salles convenables pour organiser les matches, difficultés d'avoir des moyens financiers conséquents vu que des clubs ont de plus en plus de mal à trouver de l'argent pour prendre en charge leurs équipes. Le basket ne diffère en rien en ce domaine et c'est déjà bien que des clubs activent et qu'un championnat soit opérationnel. La Fédération a du mérite de continuer à exercer en dépit des contraintes de toutes sortes auxquelles elle se heurte quotidiennement. Le jour de l'AG extraordinaire, il serait souhaitable que chacun fasse son mea culpa, le président de la FABB y compris, pour le bien de la discipline.