artant du principe de l'égalité et de l'efficacité, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique fait de l'amélioration du cadre de vie et d'étude de l'étudiant une des priorités du secteur. A cet effet, plusieurs mesures ont été prises dans le cadre de l'application des orientations du président de la République. Répondant jeudi dernier aux questions des députés, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a réaffirmé que l'augmentation de 50 % de la bourse des étudiants du cycle de graduation, interviendra à partir de la prochaine rentrée. Dans ce contexte, il a précisé que l'objectif de la bourse universitaire est d'aider l'étudiant à poursuivre ses études universitaires à l'abri des difficultés financières. En effet, a-t-il estimé, «la nourriture, l'hébergement, le transport et l'inscription pédagogique coûtent annuellement 1450 DA à chaque étudiant, soit 13% du montant de la bourse». En outre, a-t-il ajouté, «la gratuité de l'enseignement universitaire consiste à renforcer la démocratisation de l'enseignement supérieur et à permettre à tout bachelier d'effectuer des études universitaires et d'acquérir un bon niveau d'instruction», a-t-il indiqué. Abordant les problèmes auxquels les étudiants sont confrontés en matière d'hébergement et de restauration, le ministre a précisé que la surcharge touche surtout les cités universitaires d'Alger et de Constantine. D'une manière générale, cette surcharge est expliquée, selon le ministre, par deux facteurs à savoir le rythme croissant du nombre d'inscrits en comparaison avec le nombre de diplômés, outre la hausse du nombre des bénéficiaires des œuvres universitaires estimé à quelque 50 % du nombre global des étudiants inscrits en matière d'hébergement. Le premier responsable du secteur a fait savoir, par ailleurs, que 470 000 étudiants bénéficient de l'hébergement, soit une moyenne nationale de 50 % du nombre d'étudiants inscrits. «Le réseau des résidences universitaires est passé à 313, contre 98 en 1995 ce qui a permis l'amélioration des conditions d'hébergement dans la majorité des cités universitaires», a-t-il précisé. En matière de la restauration, il a rappelé que 1 300 000 repas sont servis quotidiennement dans les restaurants universitaires précisant que des comités spécialisés, composés de médecins, de cuisiniers et de représentants des étudiants, se chargent de la préparation du menu au niveau de chaque cité universitaire. «Un plat de chaque repas servi est gardé 48 heures en prévision d'une analyse si besoin est», a-t-il ajouté. Quant au transport universitaire, il a indiqué que «l'Algérie est le seul pays au monde qui offre ce service», précisant que «4043 bus dont 2800 pour le transport urbain et 1538 pour le transport sub-urbain, sont mis à la disposition des étudiants». Evoquant le centre universitaire de Djelfa, Harraoubia a indiqué qu'il a été converti en université à la faveur d'une décision du président de la République. Cette dernière compte 390 enseignants permanents dont 27 de haut rang. L'université a bénéficié, selon le ministre, d'un programme de 6100 places pédagogiques et de 3500 lits avec commodités.