Les projets lancés à travers la commune du chef-lieu de la wilaya de Chlef et qui accusent soit un retard dans les délais de livraison soit des imperfections ont fait réagir le wali Aboubakr-Essedik Boucetta. Il s'en est pris aux chefs d'entreprises qui ne se conforment pas aux cahiers des charges. Le chef de l'exécutif qui a inspecté plusieurs projets liés au secteur de l'éducation au niveau de Cheraït, El-Mouafkia, El-Mekhatria et Lalla Aouda, comme il s'est rendu sur le chantier de la nouvelle gare routière de type A au niveau de haï El-Hamadia à la sortie ouest de la ville et celui des urgences au niveau de l'hôpital de Chorfa et d'autres projets relevant de divers secteurs, a insisté pour que les projets du secteur de l'éducation soient réceptionnés durant le mois de juin prochain, avec la qualité requise dans la conception et surtout le respect des normes de construction. C'est le cas notamment pour le lycée d'El-Mouafkia. Le premier responsable de la wilaya a également inspecté le projet d'aménagement d'Oued Chellif où il a pris connaissance des lieux qui vont être transformés en aires de repos. «Dorénavant, le dépassement de délais de réalisation des projets de développement ne sera plus toléré. En cas de retard, l'entreprise concernée risque de voir son contrat résilié», a mis en garde le wali Aboubakr Essedik Boussetta, lors de sa visite de travail et d'inspection des projets lancés dans la commune du chef- lieu de wilaya. «Nous avons une cagnotte, on payera celui qui travaille. Celui qui ne travaille pas restera jusqu'à ce qu'on résilie son contrat. Ne resteront que les entreprises performantes qui seront payées selon le rythme de chacune». Les bureaux d'études, le Contrôle technique et de Construction (CTC) et le Laboratoire de l'Habitat et de la Construction (LHC) n'ont pas été non plus épargnés par le wali, car toute erreur de leur part coûtera cher au trésor public. Et de déclarer qu'«actuellement, nous avons des projets que nous ne pouvons pas réévaluer, vu la situation du pays. Celui qui faute payera, que ce soit les bureaux d'études, le CTC ou le LHC. La place de ces deux dernières instances est le terrain pour éviter, à l'avenir, de refaire les mêmes erreurs», a conclu le wali Aboubakr Essedik Boussetta.