C'est sous le thème «Port de Béjaïa, enjeux logistiques et perspectives» qu'a été abordée, jeudi, la seconde édition des «rendez-vous économiques» du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE). Organisée par la délégation FCE de Béjaïa à l'auditorium du campus d'Aboudaou, cette édition s'est attachée comme objectifs de mettre en valeur les perspectives logistiques du port de Béjaïa, de sensibiliser et de faire participer les acteurs industriels aux réflexions stratégiques du développement de ce port et enfin d'identifier les contraintes liées à l'optimisation de la chaîne logistique. Pour ce faire, quatre intervenants se sont succédé à la tribune pour expliquer chacun de son côté les enjeux liés aux logistiques qui entrent dans la chaîne de tout le maillon formé autour du port de Béjaïa. Dans ce contexte, l'intervention de Djelloul Achour, PDG de l'Entreprise portuaire de Béjaïa, a permis de cerner en quatre points les problématiques liées aux ports et aux logistiques en Algérie. Il s'agit, pour le responsable du port, de la dissymétrie dans l'évolution des trafics et des infrastructures, du déséquilibre dans la répartition spatiale et le surdéveloppement économique des zones côtières comme corollaire, de l'importance des coûts logistiques et enfin de la carence en matière d'intersectorialité. D'autres conférenciers sont intervenus pour débattre des contraintes et facilitations logistiques, de la prospective logistique et de la place du port dans le développement économique régional. «Notre travail s'inscrit dans une perspective de maillage des secteurs et infrastructures autour de l'activité économique. Après avoir réussi la première édition de ces rendez-vous articulée autour des ressources humaines avec l'université comme partenaire, nous partons d'un autre élan sur le parcours de ces rendez-vous économiques avec les enjeux logistiques», nous expliquera Azzoug Djamel, délégué du FCE de la wilaya de Béjaïa. «Ces rencontres ne sont pas une simple vue de l'esprit puisque tout un travail en aval sera fourni pour les traduire en mesures concrètes sur le terrain», poursuivra notre interlocuteur.