Le contingent quantitatif d'importation des véhicules a été finalement réduit à 83 000 unités pour l'année 2016 dans le cadre des licences d'importation, a fait savoir hier à Alger le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.«83 000 c'est moins que le contingent annoncé (initialement). Nous avions annoncé un contingent de 152 000 unités que nous avons réduit à 83 000. Et nous verrons l'évolution et l'impact des mesures qui ont été prises. Par la suite, on peut éventuellement reprendre le contingent», a précisé le ministre à l'APS. Belaïb, qui s'exprimait en marge des travaux de la commission mixte de suivi des échanges commerciaux avec la Tunisie, a fait savoir que le Comité interministériel chargé de l'examen des demandes de ces licences a réparti ce quota de 83 000 véhicules entre les concessionnaires retenus, et dont la facture d'importation ne dépassera pas 1 milliard de dollars pour l'année en cours contre plus de 3 milliards de dollars en 2015. «Nous avons fait l'effort de réduction du fait qu'il faudrait rationaliser nos importations et qu'on n'importe plus de véhicules pour les stocker. Et qu'on importe essentiellement les véhicules dont les acheteurs sont déjà connus puisqu'ils paient des avances avant de recevoir leur véhicule», a-t-il ajouté. A travers le dispositif des licences d'importation, a poursuivi le ministre, «nous avons exigé un certain nombre d'engagements d'investissements dans le domaine des véhicules, qu'il s'agisse de production de pièces détachées ou de participation à la production de ces véhicules sur notre marché». Cette précision de Belaïb va provoquer certainement des remous au sein du secteur, surtout que les concessionnaires s'attendaient à plus de souplesse de la part des autorités publiques et des facilités, car la demande est toujours là.