En plus des atteintes sexuelles, les mineurs font l'objet quasi quotidiennement de coups et blessures, sont victimes d'enlèvements ou d'homicides; les chiffres sont alarmants. Entre janvier et avril 2009, et sur un ensemble de 6399 victimes, 635 sont des enfants, soit 10%. Le bilan de la Gendarmerie nationale fait ressortir pour les 4 premiers mois de l'année en cours, 120 cas de coups et blessures à l'encontre des mineurs contre 145 pour la même période de l'année dernière. En outre, 29 mineurs ont été enlevés selon le même bilan, ce qui représente 55% du total des enlèvements qui s'élève à 53 cas signalés. Par ailleurs, 23 mineurs ont fait l'objet de viol durant la même période alors et 6 ont été victimes. Le bilan, même partiel, fourni par la Gendarmerie nationale, conjugué aux autres chiffres avancés par plusieurs sources notamment la DGSN, est on ne peut plus, l'illustration parfaite d'une «recrudescence» de la violence à l'encontre des mineurs.