Comme chaque fin d'année, des informations font état de «fuites» de sujets . Les allégations rapportées par certains sites d'information quant à ces «pratiques frauduleuses», qui auraient touché les épreuves de l'examen de fin de cycle primaire, ont été formellement démenties dimanche soir par la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit. «Il n'y a pas eu de fuites de sujets des épreuves de l'examen, tel que rapporté par certains sites d'informations. Il s'agit seulement de la diffusion sur les réseaux sociaux du sujet de l'épreuve de langue arabe, une heure après le début de l'épreuve», a tenu à expliquer Mme Benghebrit dans une déclaration à la presse au terme de sa visite dans la wilaya d'Illizi où elle avait donné le coup d'envoi de cet examen. Plus explicite, elle dira que «le sujet a été diffusé sur les réseaux sociaux par des adultes et non par les candidats qui sont des enfants âgés de dix ans». Pour faire face à de tels cas dont les auteurs veulent «perturber» le déroulement des épreuves, le ministère «interdira l'introduction de téléphones portables dans les classes où se déroulent les épreuves. Cette mesure concernera non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants et agents) pour les épreuves des examens du BEM et du baccalauréat». «Perturber le déroulement des examens officiels relève d'une pratique immorale», a martelé la ministre, soulignant qu'«une enquête sera ouverte en vue d'identifier les responsables, d'autant que la loi punit et condamne la cybercriminalité». Concernant les mesures de lutte contre la triche aux examens du baccalauréat, Mme Benghebrit a indiqué qu'elles seraient appliquées en coordination avec les autorités sécuritaires et le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, refusant de donner plus de précisions. Par ailleurs, la ministre a exprimé sa détermination à définir de «nouvelles normes» pour le recrutement dans le secteur de l'Education, fondées sur «la compétence et le respect de l'éthique, et non sur le nombre de diplômes».