Ce dernier pousse un peu plus Abdelkader Mana vers la porte de sortie mais héritera d'un gros problème avec ce club désargenté et endetté. Mohamed Laïb a gagné (pour le moment) la bataille juridique qui l'oppose à Abdelkader Mana pour la présidence de l'USM El-Harrach. Laïb est le président reconnu par la Ligue du Football Professionnel (LFP). C'est ce qu'a révélé, dimanche soir, le président de LFP, Mahfoud Kerbadj, sur le plateau d'une télévision privée. Mana s'en remet, lui, à la justice, qui devra rendre son verdict ce mardi sur cette plainte déposée contre son concurrent pour invalider l'assemblée générale du 2 mai dernier qui a porté Laïb aux commandes du club. Mana, qui a le soutien de deux actionnaires seulement, à savoir Fayçal Bensemra et Abdelkrim Madour, détient pour le moment le registre du commerce et le cachet de la SSPA-USMH, au moment où les comptes du club ont été bloqués par la partie adverse. Tout devra s'éclaircir aujourd'hui. Laïb espère avoir gain de cause au niveau de la justice également pour passer aux choses sérieuses, soit la régularisation des employés du club, qui n'ont perçu aucune mensualité depuis sept mois, et la préparation de la prochaine saison. Si son retour s'officialise, Laïb devra récupérer Boualem Charef que le clan Mana avait poussé vers la sortie six journées avant la fin du championnat. L'autre défi qui attend le boss harrachi est le maintien des cadres de l'équipe première, notamment le quatuor Hamza Aït Ouamar, Hadj Bouguéche, Messaoud Gherbi et Billel Benaldjia. Les contrats de ces quatre joueurs viennent d'expirer. Bouguèche et Aït Ouamar songent sérieusement à changer d'air cet été et ils sont annoncés respectivement au MC Alger et à l'ES Sétif, alors que le départ de l'excellent gardien de but, Farid Chaâl, semble inévitable étant donné que son prêt est arrivé à son terme. Le MCA tient à le récupérer et d'autres clubs veulent l'avoir à titre de prêt, à l'image de la JSK. Si la crise perdure, l'USMH va connaître une nouvelle saignée cet été.