Le joueur international algérien, qui vient de quitter le club de Valence pour signer dans le club anglais de West Ham, s'est confié au quotidien sportif français. Vous étiez en fin de contrat au Valence CF. Qu'est-ce qui vous a poussé à signer trois ans chez les Hammers ? J'ai eu beaucoup d'opportunités dans les différents grands championnats européens ou dans les pays exotiques. Mais le choix de rallier West Ham s'est imposé. Dans la carrière d'un joueur, il faut avoir joué en Premier League. En termes d'expérience. Ça ne peut être qu'enrichissant. C'est le Championnat le plus relevé. J'ai également eu une discussion franche avec l'entraîneur Slaven Bilic. J'ai senti un réel intérêt et on a vite trouvé un accord. Le club a un super projet sportif avec un nouveau stade et soixante mille abonnés pour la saison à venir. Il peut aussi y avoir l'opportunité de disputer la Ligue Europa (West Harn, 7 de Premier League, entrera au 3e tour préliminaire grâce au succès en Coupe de Manchester United). Vous ralliez un club qui semble monter en puissance... Dans ce que l'équipe a pu accomplir la saison dernière, on a pu observer la marque de fabrique de Slaven Bilic. C'est une équipe avec un état d'esprit exceptionnel, le fighting spirit comme l'appellent les Anglais. Elle se donnait à fond à chaque match et c'était plaisant de la voir jouer. Il y a de la qualité dans ce groupe. Et le club est sur une pente ascendante, avec un projet cohérent, qui cible bien son recrutement et qui est surtout ambitieux. Quelles sont vos ambitions ? Jouer les premiers rôles avec West Ham, être européen chaque année et encore progresser. J'ai vingt-six ans et une superbe expérience à vivre. J'ai envie de briller en Premier League comme en compétitions européennes. Encore plus dans un club qui a une histoire aussi importante. West Ham peut-il rivaliser avec les grands clubs anglais ? Cette saison, à trois journées de la fin, West Ham était proche de la quatrième place. Ça s'est joué à rien. C'est un championnat très équilibré. Et si le club continue comme ça, avec de l'humilité et beaucoup d'ambition ça peut déboucher sur quelque chose de très beau. Il y a une ferveur spectaculaire autour de ce club. tre soutenu de la sorte, ça ne peut qu'être motivant. Que retenez-vous de vos 6 années au Valence CF ? Six ans, c'est beaucoup. J'ai vécu de grands moments. J'y ai gagné en expérience. On jouait la Coupe d'Europe chaque année et c'était très enrichissant. Cela m'a fait énormément progresser. Et cela me permet de venir ici avec un certain bagage. Regrettez-vous vos dernières semaines là-bas où vous étiez mis à l'écart ? J'ai vécu à Valence une aventure humaine extraordinaire, Mais je sais que dans le foot, l'aspect business prend le dessus. Le fait de ne pas avoir trouvé rapidement un accord autour d'une prolongation m'a porté préjudice. Cela ne m'a pas permis de quitter le club comme un joueur qui y a évolué durant six ans aurait pu l'espérer. Mais je ne retiens que le positif. Je remercierai Valence jusqu'à la fin de ma carrière. Vous êtes proche d'Unai Emery, qui fut votre entraîneur à Valence entre 2010 et 2012. Que pouvez-vous dire de celui qu'on annonce comme le futur coach du PSG ? Unai, c'est le meilleur coach que j'ai connu dans ma carrière et je ne peux en dire que du bien. C'est quelqu'un qui transcende son équipe et, sportivement comme humainement, il permet à ses joueurs de passer un cap. Avec lui, je pense que le PSG va entrer dans une autre dimension. »