L'opération de choix des sites des les souscripteurs au quota supplémentaire estimé à 1800 unités, dont a bénéficié la wilaya de Chlef dans le cadre du programme de location-vente AADL 2 a été lancé dimanche. Le quota a été réparti sur les communes de Oued Sly, El-Karimia, Abou El-Hassen, Ténès, Sidi Akkacha, Taougrit El-Marsa, Sendjas et Boukadir. Le programme AADL 1 concerne pour rappel, 600 souscripteurs alors que 9000 autres ont souscrit à l'AADL 2. Rappelons aussi qu'après avoir donné le coup d'envoi des travaux de la première tranche de 2000 logements AADL à El Hassania, au sud de Chlef, le ministère de l'habitat s'est engagé à allouer un nouveau quota de ce programme estimé à 4200 logements accordés au titre du précédent quinquennat dont les travaux ont été lancés. Ce programme est reparti comme suit : 2000 unités à El-Hassania commune de Chlef, 1000 à Oued Sly, 400 à Boukadir, 400 à Ténès, 200 à Aïn Merane et 200 autres à Oued Fodda. Il faut savoir cependant que la formule location-vente de ce type de biens immobiliers reste le parent pauvre des programmes quinquennaux de l'habitat accordés à la wilaya ces quinze dernières années. Pour ce qui est du projet des 2000 logements AADL dans la commune de Chlef, les travaux avancent plutôt bien, selon le chef d'entreprise chargée de réalisation. " Nous avons importé sept gabarits de coffrage en aluminium, une technique coréenne nouvelle. Ce qui va nous permettre de lancer les travaux de sept bâtiments à la fois. Actuellement en est en train de former les travailleurs pour la maîtrise de cette nouvelle technique qui va nous permettre de livrer 200 à 300 logements d'ici la fin de l'année en cours ", a-t-il expliqué. D'après le même chef d'entreprise, le projet est confronté au problème de la main d'œuvre qualifiée qui est un véritable casse-tête. "Nous avons un manque flagrant en matière de main d'œuvre qualifiée dans le coffrage en aluminiumà telle enseigne que j'ai décidé de recourir à la main d'œuvre vietnamienne qui sera présente vers la fin du mois de juillet juste après l'achèvement des procédures légales afin de respecter les délais de réalisation. J'ai demandé à la main d'œuvre locale de travailler durant l'été de 06 h à 12 h ensuite un repos de trois heures leur sera accordé avant de reprendre à 15 h, comme le font les chinois sur tout le territoire national. Mais certains travailleurs n'ont pas accepté ce programme de travail, préférant travailler de 06 h jusqu'à 15 h pour être libre ensuite", a-t-il noté.