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Le monodrame est toujours d'actualité: «Metzaouedj fi otla» fête sa dixième année
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Fun, divertissant, profond et réel, le monodrame à l'allure de one man show Metzaouedj fi otla (un mari en vacances) du dramaturge Mourad Senouci fête ses dix ans de création.
A cette occasion, le monodrame a été rejoué sur la scène du théâtre d'Oran et sera prochainement présenté à la maison de la culture de Relizane. A Alger, le spectacle a été présenté avant-hier au Théâtre National Algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi. Dès le début, le seul personnage du spectacle campé par l'excellent Samir Bouanani déborde de joie lorsque sa femme Yasmine (technicienne en informatique), dans le but d'enfanter, part se soigner à l'étranger. Vêtu d'un costume gris souris, il épanche son bonheur de renouer avec le «célibat» en profitant de sa solitude, en exhibant ses talents de danseur et surtout en se plaignant de sa femme. Très expressif et éloquent, Bouanani joue le rôle d'un commerçant quadragénaire, macho à souhait, qui illustre toutes les contradictions qu'on trouve dans la société. Sous forme de flash-back, il énumère des situations drôles, ennuyeuses, parfois frontales de sa vie de couple. Ici, toute la force de la pièce prend son sens. C'est l'homme resté à la maison qui se plaint de sa vie, et pas la femme. «Deux ans que je suis marié, enfin je peux respirer», lance-t-il devant une assistance peu nombreuse en cette soirée de Ramadhan. Le succès ininterrompu de cette œuvre s'explique par le fait qu'elle propose plusieurs niveaux de lecture. Les thèmes traités intéressent toute la société, permettant ainsi de toucher tous les publics. «Ces thèmes-là, c'est à partir d'observations que j'ai faites dans mon quotidien que je me suis inspiré», nous a indiqué le metteur en scène Mourad Senouci en marge du spectacle. Les relations du couple (tantôt conflictuelles, tantôt harmonieuses), la différence du niveau social ou scolaire des conjoints, les influences ou ingérences parentales sont autant de sujets abordés sur le ton de la dérision dans cette pièce où Bouanani excelle dans l'art délicat de l'imitation des personnages impliqués (le mari, sa mère, sa femme...). En effet, les scènes illustrant le jour de son mariage, lorsqu'il se déguise pour jouer sa mère font le bonheur d'un public, dont des petits enfants très réceptifs à ses blagues. Par ailleurs, une seule chaise posée au milieu de la scène aura suffi comme décor au comédien. Ce dernier, infatigable, a parfaitement bien occupé l'espace scénique et livré une prestation à la mesure des attentes du public, suscitant fous rires et salves d'applaudissements à de nombreuses reprises en réaction à ses mimiques. Son talent aura fait tout le reste. Il est utile de souligner que ce comédien est le lauréat du premier prix de la meilleure interprétation masculine au festival de Carthage (Tunisie) en 2003. Trois algériens seulement ont eu cette distinction depuis la création de ce festival. Il est utile de souligner, que Metzeouedj fi otla a dépassé le seuil des 200 représentations en Algérie et à l'étranger depuis sa production en 2006.
Une grande fierté
Elle a été jouée dans plusieurs salles de théâtre du pays ainsi qu'aux Etats-Unis (Washington) en 2009, en France en 2010 et au Maroc en 2012 et récemment, le 5 juin dernier à l'occasion du Festival international de l'humour «Le Marrakech du Rire», en plus des cités universitaires. Le spectacle a aussi été joué en plein air, au niveau des esplanades… «C'est pour cela qu'on a fait deux mises en scène pour ce spectacle. L'une dans les salles et l'autre en plein air, pour qu'on puisse la jouer n'importe où, sans être encombré de lourds décors». Au-delà de la joie que leur procure la réussite de cette œuvre, Mourad Senouci et son partenaire Samir Bouanani affichent surtout une grande fierté de prouver que «l'on peut gagner son public avec un travail artistique de qualité et un budget modeste».


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