Après l'avoir fixé initialement au 31 mars dernier, le délai de régularisation des cotisations antérieures à la Caisse nationale d'assurances sociales (Cnas) a été prolongé jusqu'à la fin de l'année en cours. Ce nouveau délai a été accordé aux employeurs pour régulariser leur situation en matière de cotisations antérieures, dans le cadre des mesures exceptionnelles de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi. La prolongation de ce délai à été accordée pour répondre à la forte demande des employeurs qui se sont présentés pour régulariser leur situation en matière de cotisations antérieures vis-à-vis de la Caisse. Lors d'une visite d'inspection qu'il a effectuée à la direction générale de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) à Ben Aknoun, un bilan de la mise en œuvre de la LFC 2015 en matière de sécurité sociale a été présenté. Ainsi, «18 000 échéanciers ont été accordés et 16 288 affiliations volontaires ont a été enregistrées à la Cnas». Ces résultats ont également relevé que «47% de la population des employeurs, soit 170 266, ont bénéficié des mesures exceptionnelles, dont 83% d'entre eux, qui représentent 141 166, se sont acquittés de la totalité de la cotisation principale et ont bénéficié de l'annulation des majorations et de pénalités de retard». Concernant l'évolution des effectifs, le nombre des salariés déclarés, au cours du premier trimestre 2016, représente 80% des effectifs déclarés durant l'exercice 2015, selon la même source. Le même bilan fait ressortir «une augmentation des recettes de 10% durant le premier trimestre 2016 par rapport à la même période de l'exercice précédent». Par ailleurs, El Ghazi a effectué une visite d'inspection au site de l'Ecole supérieure de la sécurité sociale situé au centre familial à Ben Aknoun, en cours d'achèvement. L'inauguration de cette école est prévue le 5 juillet, a-t-il annoncé. La réalisation de cette école d'une capacité pédagogique de 400 places constitue une démarche stratégique dans le cadre de la politique de formation et de développement de la ressource humaine dans le domaine de la protection sociale, selon les responsables du secteur. Elle dispensera des formations supérieures dans le domaine de la sécurité sociale qui seront sanctionnées par des diplômes.