La direction du MO Béjaia a eu gain de cause dans le conflit qui l'oppose au joueur sénégalais Mohamadou N'Doy parti au CS Sfax (Tunisie) sans l'aval de sa formation, obligeant les Tunisiens de négocier sa lettre de libération, dira le président béjaoui, Zahir Atia. «N'Doy a induit en erreur les dirigeants du CSS en leur faisant croire qu'il avait été libéré par la chambre de résolution des litiges (RCL) en Algérie, alors que cette institution n'a jamais pris de décision dans ce sens», a indiqué le premier responsable des''Crabes'' en marge du séjour de son équipe à Rabat. «Le joueur n'avait aucune raison de recourir à la CRL du moment qu'il a été payé presque au dernier centime. Je crois qu'il a été influencé par son agent, et maintenant il est en train d'en payer les frais», a-t-il précisé. N'Doy a brillé au MOB dès sa première saison dans ce club. Il a largement contribué dans le parcours satisfaisant de l'équipe pour sa première participation africaine, avant qu'il ne décide de bouder ses coéquipiers depuis la fin de saison prétextant n'avoir pas été régularisé sur le plan financier. Son action entreprise auprès de la CRL a été vouée à l'échec. «Le départ de N'Doy nous a énormément porté préjudice, notamment dans notre parcours continental. Malgré cela, nous n'allons pas le retenir contre sa volonté», a-t-il encore dit. «Nous sommes prêts à le libérer tout en tenant compte de nos intérêts. Pour le moment, les dirigeants du CSS ne se sont pas encore manifestés pour négocier sa lettre de libération», a conclu le président béjaoui, qui n'a pas encore fixé le montant de la lettre de libération de son attaquant lié au club jusqu'en 2018.