La délégation d'Oum El Bouaghi forte de quinze personnes a su à travers ses différentes activités intéresser le public. Toute l'équipe était vêtue d'habits traditionnels, des costumes, des «chèches», des robes et des coiffures exprimant les valeurs culturelles berbères de la région chaouie. «La chakhchoukha, le rfis sont des spécialités culinaires de la région des Aurès que l'on retrouve dans le Sud algérien» explique Salima Bakli la présidente de cette association en précisant que le «kechekcha» un plateau plein de bonbons de différentes qualités, est présenté dans toutes les fêtes, naissance, mariage, circoncision etc. Elle est déçue par l'absence des représentants des wilayas des Kabyles, des Mozabites et des Targuis. «Ce sont les vrais gardiens de la culture amazighe, une partie importante de notre identité», avoue-t-elle. Comme elle déplore l'absence des Aïn Deflis qui pratiquent l'art traditionnel et qu'elle a eu la chance de rencontrer dans d'autres manifestations culturelles organisées par d'autres wilayas. «Franchement j'avais pensé assister à un véritable festival mais je reconnais que l'accueil a été chaleureux.» Oum El Bouaghi a capté l'attention de la faible assistance lors de la cérémonie d'ouverture, grâce à sa troupe folklorique de Aïn Fekroun conduite par Abdelkader Gharli. Les jeunes ont dansé sur les rythmes des chansons rahaba et sebaha tirées du terroir. La délégation de Boumerdès a également présenté les œuvres d'un plasticien M. Kacer où la femme amazighe était représentée dans le quotidien. Les représentants des autres wilayas sont passés à côté de la plaque (du thème et des slogans de ce festival).