L'entraîneur du MO Béjaïa, Nasser Sandjak, a encore brillé par son absence au stade de l'Unité Maghrébine, mardi soir, lors de la reprise des entraînements. Sandjak ne s'est plus présenté à Béjaïa depuis le retour de l'équipe de Lubumbashi. Il n'a pas entraîné l'équipe avant le match contre l'USM Bel-Abbés. Il a rallié directement la ville de Bel-Abbés à la veille du match que ses poulains ont perdu (2-1). Il a surpris tout le monde en envoyant un certificat médical de 15 jours, mettant la nouvelle direction du club dans l'embarras. Une bataille juridique est en perspective entre les deux parties dans la mesure où la direction du MOB a fait appel à un huissier de justice pour constater son absence et celle des deux joueurs émigrés, Yesli et Touati. C'est l'entraîneur adjoint, Lakhdar Adjali, qui assure l'intérim, mais le départ de l'ensemble du staff n'est pas à écarter après le choc de ce vendredi face au MC Oran. Les Mobistes espèrent récupérer Abdelkader Amrani, en difficulté à l'ES Sétif. L'on parle aussi d'un autre ancien entraîneur des Crabes, en l'occurrence Youcef Bouzidi, au chômage depuis son divorce avec le NAHD, l'adversaire du MOB en Coupe d'Algérie. Lanterne rouge du championnat, le MOB aura une fin d'année très chargée et des plus compliquées. Les camarades de Yaya auront 8 matches à jouer en championnat et le choc des 32es de finale de Dame Coupe face au NAHD. S'ils se qualifient aux 1/16es huitièmes et aux huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie, ils auront deux matches supplémentaires, dans la mesure où les trois premiers tours de cette épreuve populaire sont programmés avant la fin de l'année à cause de la CAN 2017. L'hiver s'annonce très chaud chez les Crabes qui risquent de payer cher leur belle aventure en Coupe de la CAF et connaître le même sort que les voisins du MC El-Eulma, relégués en Ligue 2 après leur historique qualification à la phase des poules de la Ligue des champions d'Afrique.