Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé, samedi, à Alger, que l'état veillait à la «priorité de la formation», rappelant que l'Algérie n'a pas baissé les budgets alloués aux secteurs liés au développement humain et cognitif. L'état «veille à la priorité de la formation en tant qu'investissement fondamental à long terme et c'est pourquoi, il n'a pas baissé les budgets alloués aux secteurs liés au développement humain et cognitif», a indiqué Mr Bedoui, qui présidait le lancement de l'année scolaire 2016/2017 de l'école nationale d'Administration (ENA) Moulay Ahmed Medeghri. Il a insisté, dans son allocution, «sur le «grand intérêt» qu'accorde le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce secteur et, tout particulièrement aux jeunes qui se doivent, selon lui, de s'armer de sciences et connaissances pour servir l'Algérie». Il a précisé, à ce propos, que «l'état accordait un intérêt particulier à l'ENA, en veillant à la doter de tous les moyens pédagogiques nécessaires et stages pratiques, du fait de son image au double plan national et international». «L'école connaît un nouveau souffle de réformes pour en faire la locomotive, susceptible de concrétiser ce processus, notamment, par la formation et l'apprentissage», a-t-il encore précisé. D'autre part, Mr Bedoui a estimé que, cette année, «marquée par des réformes concrètes», qui ont touché les méthodes et programmes scolaires, aura indubitablement un «impact positif» sur la formation des cadres de demain et augurera d'une ère nouvelle dans l'histoire de l'école, qui s'est, d'ores et déjà, lancée dans la réforme de ses programmes de formation pour devenir un axe pour la réforme de l'Administration publique, conformément aux nouvelles exigences dictées par les amendements constitutionnels. Il a fait remarquer à cet effet, qu' «en concrétisation des nouvelles valeurs consacrées par la Constitution amendée, en ce qui concerne l'Administration en général, et à la décentralisation en particulier, celle-ci s'est vue conférer une dimension nouvelle, à savoir la démocratie participative, qui implique tous les acteurs, y compris les cadres de l'état, les élus, la société civile et les opérateurs économiques, à la conception et l'application des projets de développement local». Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales a souligné, par ailleurs, que «la dimension constitutionnelle de la bonne gouvernance conférera une nouvelle dynamique, qui sera exploitée par tout un chacun, aux fins de réaliser le développement dans ses différents aspects économique, social et environnemental, de même qu'elle permettra de libérer l'initiative et la concertation entre les multiples secteurs et intervenants». Il a rappelé, dans ce sens, que son secteur avait entamé la concrétisation de ces orientations, à travers les recommandations et décisions issues de la dernière rencontre Gouvernements-walis.