Les prix du pétrole montaient hier en cours d'échanges européens tandis que l'Iran a de nouveau assuré soutenir l'accord sur la production actuellement négocié par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Au milieu de la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 87 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 77 cents à 46,46 dollars. La hausse des prix est soutenue ce lundi par des annonces venues d'Iran, d'Irak et de Russie, qui soutiennent tous l'hypothèse d'un accord, expliquait l'analyste Enrico Chiorando. Le ministre iranien du Pétrole avait déclaré samedi qu'il y a une possibilité élevée que les ministres du Pétrole et de l'Energie de l'Opep arrivent à un accord lors de la réunion de novembre. Selon le même analyste, il semble que l'Iran a accepté un accord à condition de ne pas avoir à couper dans sa production mais de simplement devoir la limiter à son niveau actuel. Aux Etats-Unis, l'activité continue de s'accélérer, avec 19 puits de plus en activité la semaine dernière selon les données de Baker Hughes. Le nombre de forages américains actifs n'avait plus été aussi élevé depuis février dernier.