Sonatrach consacre entre 2015 et 2021 des investissements annuels de plus de 9 milliards de dollars équivalant dans les projets d'exploration et d'exploitation, et représentant 65% des investissements totaux de la compagnie, a indiqué, hier, à Rhourde Nouss (Illizi), le vice-président de l'activité exploration et production au sein du groupe, Salah Mekmouche. «Plus de 25% de ces investissements sont apportés par les partenaires étrangers de Sonatrach», a indiqué M. Mekmouche à la presse à l'issue de sa visite au complexe gazier de Rhourde Nouss. Une partie de ces investissements a permis de livrer en 2016 plus de 250 puits d'hydrocarbures alors qu'environ 290 autres puits seront réceptionnés en 2017. «Nous avons pu atteindre nos objectifs avec les mêmes moyens de forage ce qui relève la performance de la compagnie», s'est félicité le responsable. Il a, dans le même sillage, souligné que plusieurs projets gaziers entreront en service en 2017 à l'instar du projet d'Al-Ghar, celui de Tiguentourine (en janvier), d'In Salah, de Reggane, d'Adrar, de Timimoune ainsi que des puits d'huile du bassin de Berkine. Invité à donner plus de précisions sur l'accord signé jeudi dernier avec la compagnie française Total, portant sur la réalisation d'une étude de faisabilité en vue de construire un complexe pétrochimique de «taille mondiale», M. Mekmouche a précisé que la décision de construire ce complexe et le choix du partenaire pour sa réalisation, seront connus en 2017 après l'achèvement de l'étude de faisabilité.