Plus de 2600 établissements scolaires ont été fermés dans 13 wilayas en raison des intempéries. Il s'agit précisément de 2689 écoles, a estimé, Nabil Bendadouche, directeur de l'enseignement fondamental au niveau du ministère de l'Education nationale. Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, il a affirmé que 10% des établissements scolaires ont été inaccessibles à cause des conditions météorologiques dont les fortes chutes de neige, accompagnées de froid. M. Bendadouche a fait état de la fermeture de 1822 écoles, 565 CEM et 303 lycées. Les retards de cinq jours de scolarité ont été notamment enregistrés dans les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa. Pour remédier à cette situation, le même responsable évoque le programme de rattrapage tracé par le département de l'Education, consistant à exploiter les journées de samedi et mardi après-midi pour assurer les cours non dispensés. Un planning, ajoute-t-il, sera élaboré pour prendre en charge les retards qui seront identifiés au cas par cas, notamment avec la persistance des intempéries qui se sont étendues cette semaine vers l'Ouest. «Actuellement, une cellule de veille installée au niveau du ministère travaille sur l'identification des établissements les plus touchés», fait-il savoir. Pour ce qui est de l'impact de ces conditions climatiques, en cas de leur persistance, sur les classes d'examen, le directeur de l'enseignement fondamental a indiqué que la question ayant trait aux modalités les plus pertinentes sera discutée avec les partenaires sociaux. A la question du problème de chauffage posé avec acuité, l'invité de la radio impute toute la responsabilité aux collectivités locales chargées de la gestion des écoles primaires. «Le statut de l'école primaire stipule que la gestion des établissements primaires se fait par les collectivités locales avec un suivi permanent du ministère de l'Education», a-t-il rappelé, en précisant que ce texte délimite les responsabilités. Cela, en soulignant que le ministère de l'Education, dont il a la responsabilité pédagogique, pourrait intervenir pour améliorer les conditions de scolarité de ces élèves. «Il veille en collaboration avec le ministère de l'Intérieur pour que tous les moyens soient mis en œuvre pour la prise en charge de ces élèves».