Le Conseil d'affaires algéro-mauritanien a relevé hier à Nouakchott la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux et les opportunités d'investissement bilatérales en matière d'industrie et à tirer profit de l'ouverture du marché mauritanien pour accéder aux marchés de l'Afrique de l'Ouest, la Mauritanie étant une porte d'accès pour les produits algériens. Lors de la clôture de sa première session tenue à Nouakchott, le Conseil d'affaires algéro-mauritanien a mis en avant «la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux et les opportunités d'investissement bilatérales, notamment dans l'agroalimentaire, l'électronique, l'électroménager, les matériaux de construction, l'industrie pharmaceutique, médicale et paramédicale et les énergies renouvelables». Le Conseil a recommandé «d'étudier et de proposer des solutions pour la réalisation d'une route terrestre frontalière pour faciliter le transport des marchandises entre l'Algérie et la Mauritanie (...) et d'exploiter l'ouverture offerte par le marché mauritanien pour accéder aux marchés de l'Afrique de l'Ouest, la Mauritanie étant une porte d'accès pour les produits algériens». Les deux parties ont relevé l'importante de «fixer les secteurs et domaines économiques prioritaires pour les deux pays en vue d'inciter les opérateurs économiques à entamer la réalisation de projets mixtes», et ce, à travers l'intensification des visites et rencontres entre les hommes d'affaires des deux pays pour examiner les voies et moyens à même de renforcer le développement commercial et économique entre les deux pays et œuvrer à hisser le niveau de coopération et d'échange commercial, notamment la participation dans les expositions organisées dans les deux pays. En outre, le communiqué final du Conseil d'affaires a également appelé à encourager les investissements mixtes, à œuvrer à l'accompagnement des investisseurs dans les deux pays, «à organiser des séminaires et des conférences périodiques dans les deux pays, en vue de faire connaître les activités économiques entre les deux pays, et prendre connaissance des systèmes juridiques et des procédures administratives, douanières et bancaires en vigueur dans chaque pays, et la recherche de solutions à même de faciliter les transactions bancaires entre les opérateurs économiques dans les deux pays». Le communiqué a souligné l'attachement des deux parties à la tenue de sessions ordinaires au moins une fois par an, et l'élargissement du conseil à quinze membres pour chaque partie, en plus des présidents des deux parties en vue d'inclure d'autres secteurs économiques. Il est à rappeler que la rencontre se tient en marge de l'exposition des produits algériens à Nouakchott organisée du 30 avril au 7 mai courant, et qui tend à faire connaître le potentiel économique de l'Algérie, en vue d'augmenter le volume des exportations hors hydrocarbures conformément à la démarche du gouvernement qui consiste à se tourner vers les marchés africains prometteurs.