Deux gendarmes ont été tués et un troisième grièvement blessé, tard dans la nuit de mardi à mercredi, lors du crash d'un hélicoptère de la gendarmerie nationale dans la région de Nâama. «Lors d'une patrouille nocturne programmée dans le cadre des vols d'instruction, un hélicoptère relevant de la Gendarmerie nationale, à son bord un équipage composé de trois cadres, a fait l'objet d'un crash la nuit d'hier 13 juin 2017 à 23 h 00, aux environs de Méchria, dans la wilaya de Nâama, causant le décès de deux cadres de l'équipage et de graves blessures au troisième», a indiqué le ministère de la défense nationale dans un communiqué.Le général de corps d'armée a dépêché une enquête pour élucider les causes et les circonstances de l'accident, a conclu le laconique communiqué du département de la Défense.C'est le deuxième incident du genre impliquant un hélicoptère de l'armée en l'espace de moins d'un mois. Un hélicoptère de sauvetage relevant des Forces navales à Tipasa s'est écrasé le 21 mai dernier, faisant trois victimes. «Lors d'une patrouille de nuit sur l'axe Blida-Tipasa, un hélicoptère de sauvetage relevant des Forces navales a fait l'objet d'un crash après avoir percuté des lignes électriques de haute tension aux environs de la commune de Hamr El Aïn, dans la wilaya de Tipasa, causant le décès des membres de son équipage, composé de trois officiers», avait indiqué un communiqué du MDN. Le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika et le chef d'état-major, Ahmed Gaid Salah, ont rendu un vibrant hommage aux victimes de ce crash qui aurait pu provoquer des dégâts plus importants. Ahmed Gaid Salah a qualifié les victimes de «symbole de dévouement, de labeur et d'effort assidu». Il a salué l'attention particulière portée par le lieutenant-colonel Bacha Riad, commandant de bord de l'hélicoptère, ainsi que tout son équipage à épargner de tout dégât les citoyens habitants la zone où a eu lieu l'accident.