Les prix du pétrole ont reculé hier en cours d'échanges européens. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 47,00 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude», le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange, la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 1,16 dollar à 44,36 dollars. Les cours de l'or noir s'inscrivaient en recul sur la semaine, peinant à trouver une direction forte malgré la baisse marquée des réserves américaines, de 6,3 millions de barils de brut pour la semaine achevée le 30 juin, selon les données publiées par le Département américain de l'Energie (DoE) jeudi. «Il y a plusieurs raisons d'être prudent, et cela a contre-balancé le rapport du DoE», ont expliqué les analystes de PVM, qui citent des données sur l'emploi américain publiées jeudi, qui ont fait état d'une baisse des embauches par les employeurs privés et ont pesé sur la Bourse de New York. «Le président américain a par ailleurs fait monter la pression sur la Corée du Nord après le test de missile balistique intercontinental», ce qui pèse sur le moral des investisseurs, ont noté les analystes de PVM. Par ailleurs, d'autres analystes ont noté les annonces françaises sur le climat, qui ne pèsent pas directement sur les prix à court terme mais contribuent à un questionnement des marchés sur l'avenir du pétrole. «Nous annonçons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d'ici à 2040», a déclaré jeudi Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.