Les stocks de pétrole brut ont baissé pour la huitième semaine consécutive, selon des chiffres publiés, hier, par le département américain de l'Energie (DoE). Ils se sont au total repliés de 46 millions de barils depuis fin juin, soit une baisse quasi conforme aux attentes la semaine dernière aux Etats-Unis. Lors de la semaine achevée le 18 août, les réserves commerciales de brut ont reculé de 3,3 millions de barils pour s'établir à 463,2 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de 3,5 millions de barils. Ce repli est aussi plus ou moins conforme à celui anticipé par la fédération privée American Petroleum Institute (API) mardi soir (-3,6 millions). Les réserves d'essence ont elles baissé de 1,2 million de barils quand les analystes prévoyaient en moyenne un repli de 1,25 million de barils. Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) sont eux restés stables, comme anticipé par les analystes interrogés par Bloomberg. Les cours de l'or noir, qui restaient hésitants suite à la réunion mensuelle de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) tenue lundi, ont affiché une progression par rapport à la matinée, dépassant les 48 dollars à New York après la diffusion du rapport ; le baril de light sweet crude (le West Texas Intermediate WTI), aussi appelé Texas Light Sweet), est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la Bourse spécialisée dans l'énergie. Le pétrole américain pour livraison en octobre valait 48,01 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex) à 16h (heure algérienne), alors que le brent coté à Londres s'affichait à 52,17 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE). Les cours du pétrole avaient clôturé en légère hausse mardi, le marché anticipant l'annonce d'un nouveau recul des stocks de brut aux Etats-Unis.