Les cours du pétrole se maintiennent sur les marchés boursiers. Le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, était dans le début de l'après-midi d'hier à 50,68 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent était à 52,03 dollars le baril, vers 17h, se rapprochant des niveaux atteints en début de semaine. Vers 10h GMT, le baril de brent valait 52,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Après s'être tournés vers Istanbul en début de semaine pour scruter la réunion des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de la Russie, qui ont réaffirmé leur volonté de mettre en place un accord pour limiter la production mondiale, les marchés se tournaient, en fin de semaine, vers les Etats-Unis. L'EIA (Energy Information Administration, antenne du département américain de l'Energie ou DoE) a dominé le paysage médiatique du pétrole jeudi avec la publication de son compte-rendu hebdomadaire sur les réserves américaines et de son rapport mensuel sur l'offre et la demande, énumérait Stephen Brennock, analyste de PVM Fundamentals. Les stocks de brut ont augmenté de 4,9 millions de barils à 474 millions de barils la semaine dernière, selon les données du DoE, la première hausse des réserves en six semaines. Cette hausse était principalement due à une baisse considérable de 2,8% de l'utilisation des raffineries, expliquait Stephen Brennock. Les stocks d'essence ont reculé de 1,9 million de barils, tandis que les réserves de produits distillés ont reculé de 3,7 millions de barils.