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Marché de véhicules: De nouvelles tendances s'installent
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 07 - 2017

La décision prise par l'Etat de freiner les importations de véhicules neufs a poussé les particuliers à se débrouiller.

L'ancienne pratique d'importer son véhicule par ses propres moyens revient avec force ces derniers mois. La facture a d'ailleurs dépassé les 530 millions d'euros durant les cinq premiers mois de l'année en cours.
Devant la décision du gouvernement de ne plus accorder de nouveaux quotas aux concessionnaires importateurs de véhicules neufs, les particuliers ont adopté la solution d'acheter avec leurs propres moyens financiers de l'étranger, notamment de la France et de l'Espagne, et de les acheminer par bateau vers l'Algérie. Il s'agit d'un retour à l'ancienne pratiquée qui existait durant les années 70 et 80, avant que les concessionnaires ne s'installent sur le marché algérien.
Le chiffre de 530 millions d'euros déboursés pour l'achat de véhicules confirme que les consommateurs ne nourrissent pas un grand espoir quant au retour des activités d'importation chez les concessionnaires. A travers cette pratique, le marché national est alimenté. Nous avons constaté aussi la «disponibilité» de certains types de véhicules neufs sur le marché, contrairement à ce qui est rapporté par certains médias.
En effet, selon plusieurs sites d'annonces publiées sur Internet spécialisés dans la vente de véhicules, (Oued Kniss, Autolab, DZ auto, Tidjelabine Algérie…), des voitures neuves immatriculées à l'étranger et celles fabriquées localement sont mises en vente à des prix souvent, certes, élevés, mais disponibles. On peut facilement trouver ces véhicules, de marques Renault, Peugeot, Hyundai ou autres, importés de France,, sans compter les marchés hebdomadaires à travers le pays. Certains distributeurs et revendeurs ont d'importantes quantités de véhicules présentés sur les différents sites internet à des prix intéressants. Les importateurs particuliers ont même inondé le marché par des milliers de véhicules en provenance de l'étranger, voulant saisir l'occasion de la hausse des prix sur le marché national pour faire fructifier leurs affaires. Au niveau des concessionnaires, on annonce la rupture de stock pour plusieurs types de voitures. Mais au niveau des intermédiaires, les véhicules neufs importés et montés localement sont plutôt «trouvables». Contactés, certains annonceurs qui mettent en vente plus d'un véhicule étranger et neuf à la fois, ont assuré de la disponibilité de leurs produits et de leur livraison immédiate. C'est le cas d'un revendeur de Blida qui expose deux cylindrées de marque Hyundai I10, l'une importée directement de la Corée du Sud, cédée à plus 187 millions, alors que la seconde, montée localement, également neuve, est vendue à 175 millions de centimes.
Chez le concessionnaire, elle est actuellement introuvable et coûte entre 160 et 170 millions de centimes. Un autre expose une Renault Mégane flambant neuve et une berline du même type 3 GT Line Black Touch 2017, venue directement de France, avec une licence 13, c'est-à-dire une licence des moudjahidine. Sept heures seulement après sa mise en ligne, elle a déjà trouvé acquéreur.
Les véhicules sont également disponibles chez des distributeurs agréés. C'est le cas d'un distributeur qui dispose d'un show-room à Ouled Fayet (Alger). Ce dernier nous a assuré que plusieurs marques de voitures sont disponibles immédiatement aux prix de la maison. Il cite les véhicules de marque Hyundai I10, fortement demandés, vendus à 170 millions, et plusieurs autres marques, dont Chevrolet (Sonic, Elantra…).
Des modalités à suivre
L'importation des véhicules par des particuliers est soumise à une série de modalités. Pour ceux qui veulent bénéficier des exonérations de taxes douanières, ils devront présenter la licence d'importation octroyée aux moudjahidine qui permet d'acquérir un véhicule neuf une fois tous les cinq ans.
Le ministère de l'Industrie avait autorisé au début de l'année en cours, l'importation au privé de deux véhicules neufs à la fois par ses propres moyens financiers sans le recours aux réserves de change de l'Etat. Dans une note du ministère de l'Industrie et des Mines datée du 19 janvier, il est stipulé que les importations des véhicules neufs pour les particuliers sont autorisées, limitées à deux unités par leurs propres moyens et comptes devises. C'est d'ailleurs l'explication donnée par le ministre du Commerce Ahmed Saci, pour expliquer la hausse de la facture des importations de véhicules touristiques durant l'année 2017. «Aucun véhicule n'a été importé cette année par les devises de l'Etat. Il s'agit de particuliers qui ont fait le choix d'acheter leurs véhicules par leurs propres moyens et par le biais des licences de moudjahidine», a-t-il précisé samedi dernier. Les autorités qui ont décidé de bloquer les quotas des licences d'importation ont trouvé la solution à cette crise qui frappe le marché automobile. Selon certaines sources, il est possible que l'Etat réhabilite l'importation des véhicules de moins de trois ans, si les concessionnaires et les investisseurs continuent à ne pas investir dans l'industrie automobile. Cette mesure devrait permettre de faire baisser considérablement les prix et de répondre à la demande nationale pour les voitures.


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