La 10e édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA) débutera demain et se poursuivra jusqu'au 31 juillet courant. Avec une quarantaine de films au programme, dont 31 en compétition officielle, le Fiofa qui continue à maintenir le cap malgré la restriction budgétaire, en raison de la situation économique que traverse le pays, se tiendra pour sa dixième année consécutive du 25 au 31 juillet courant. Les organisateurs de cette manifestation ont tenu à ne pas mettre de slogan ni de thématique dans l'affiche du festival dans le seul but de célébrer la résistance même du festival, qui a connu jusque-là, quatre différents commissaires dont l'actuel, Brahim Seddiki. En ce qui concerne la programmation, le Fiofa, qui a reçu 500 films proposés par différents pays arabes, n'a retenu que 31 films, inscrits dans le cadre de la compétition officielle pour le Wihr d'or. Ces derniers sont, donc, dispatchés en trois catégories : 11 longs métrages, 10 courts métrages et 10 films documentaires. Parmi eux, quatre films algériens dont le court métrage Je te promets de Mohamed Yaghri, les longs métrages fiction El Ashiq de Amar Si Fodil, En attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui mais aussi Enquête au paradis, le documentaire de fiction de Merzak Allouache qui traite, principalement du wahhabisme en Algérie. Notons que les projections des films auront lieu dans les salles Maghreb, Essaâda et la Cinémathèque alors que l'ouverture se fera au Théâtre régional d'Oran. La clôture est prévue au théâtre de Verdure de la ville. Hommages à des artistes et écrivains Par ailleurs, cette dixième édition rendra de nombreux hommages aux artistes et écrivains arabes, dont Mouloud Mammeri à travers notamment la projection du film La colline oubliée. Un hommage sera rendu à Hassan El-Hassani (alias Boubebgra), au comédien algérien Hassan Benzerari, à la comédienne égyptienne Karima Mokhtar (disparue en janvier 2017), au critique de cinéma palestinien Bashar Ibrahim (décédé en mars 2017) et au comédien égyptien Izzet El-Alayli. Des projections dans les prisons d'Oran figurent également dans le programme du festival notamment les films 6,4 de Saïd Hamed sur la drogue et Lotfi d'Ahmed Rachedi. Par ailleurs, de nombreux ateliers aux thématiques variées seront assurés. Dans ce cadre, il y aura une rencontre intitulée «De l'écriture à la réalisation» avec comme film d'appui Larbi ben Mhidi, en présence de son réalisateur Bachir Derrais, et «Rapport entre le réalisateur et l'acteur devant la caméra», proposé par le cinéaste algérien Karim Traïdia. Côté conférences, une rencontre traitant des «archives et la numérisation filmique : la mémoire du cinéma algérien en Allemagne» sera animée, entre autres, par Ahmed Béjaoui. Une autre conférence sous le thème «Le cinéma et le droit d'auteur», sera animée par Samy Bencheikh, directeur de l'Onda.