Dans un marché très attentiste, à la veille d'un rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture (USDA) sur les prévisions mondiales de cultures, les prix du blé étaient légèrement en repli hier à la mi-journée. Ainsi, la tonne de blé reculait de 50 centimes d'euro sur l'échéance de septembre à 161,25 euros et de 25 centimes d'euro sur l'échéance de décembre à 167,25 euros, dans un volume d'échanges de 5.300 lots environ. Les dernières nouvelles concernant les récoltes, notamment françaises, sont plutôt baissières, alors que l'organisme FranceAgriMer a confirmé un net rebond de la production, notamment de blé tendre, après une année 2016 catastrophique. Comme attendu, la récolte tutoie les 37 Mt (36,8 précisément, +33%), un chiffre conforme à la moyenne des cinq dernières années, avec une excellente teneur en protéines, qui peut permettre aux opérateurs français de reconquérir les marchés perdus à l'export lors de la campagne écoulée, même s'il faudra probablement compter avec une récolte russe encore très abondante cette année. Comme le blé, la tonne de maïs reculait aussi très légèrement, dans le sillage de la tendance observée mardi soir à la Bourse de Chicago où ces deux céréales se sont repliées. Elle refluait de 25 centimes sur novembre à 165,75 euros et de 50 centimes sur janvier à 169,25 euros, dans un volume d'échanges de plus de 260 lots.