Tandis que la crise opposant PyongYang et Washington gagne du terrain: Obama revient à la politique Selon le quotidien The Hill se référant à un conseiller de l'ex-chef de l'administration, Barack Obama compterait faire sa réapparition sur la scène politique nationale cet automne. Ce sera une «danse délicate», car les démocrates souhaitent qu'il intervienne avec prudence. Le plan de ses prochaines actions sera mis au point dans un avenir proche. «Les conseillers proches d'Obama affirment que la majeure partie de son travail se fera en coulisses bien qu'il compte jouer un rôle actif dans la reconstruction du parti», précise The Hill. Barack Obama est resté président des Etats-Unis pendant 8 ans, le délai maximal autorisé par la législation américaine. Le 20 janvier 2017, il a remis ses pouvoirs au républicain Donald Trump qui a gagné la présidentielle face à la démocrate Hillary Clinton. Barack Obama qui a réussi dans nombre de dossiers, dont celui du nucléaire iranien, avec un accord engageant Téhéran et les puissances mondiales, a échoué à concrétiser sa promesse de fermer le camp de Guantanamo. C'était l'une de ses promesses de campagne les plus emblématiques: fermer Guantanamo, et ainsi symboliquement tourner la page des années Bush. Pourtant, à la fin des huit années de présidence de Barack Obama, le tristement célèbre centre de détention est bel et bien toujours ouvert. Dès son arrivée au pouvoir, Obama avait pourtant souhaité marquer le coup et respecter ses engagements en décrétant la fermeture dans un délai d'un an de ce camp ouvert dans le sud de Cuba à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Initialement, la prison était donc censée fermer au plus tard fin janvier 2010. Il a pourtant réussi la réconciliaition avec Cuba. Sur le plan mondial, c'est l'autre grande promesse non tenue par Barack Obama. S'il a ordonné comme prévu le départ des troupes américaines présentes en Irak depuis l'intervention américaine de 2003, le président démocrate n'a en revanche jamais finalisé le retrait d'Afghanistan. En juillet, Barack Obama a acté ce renoncement en annonçant que 8 400 soldats resteraient mobilisés dans le pays jusqu'à son départ effectif de la Maison Blanche, début 2017. Affirmant que la situation sur le terrain restait «dangereuse», il a expliqué que «les forces de sécurité afghanes ne sont pas encore aussi fortes qu'elles devraient l'être». Son successeur à Washington, lui, a adopté une politique contraire. Il remet en cause la réconciliaition avec Cuba. Le nouveau président américain compte envoyer des renforts en Afghanistan. Obama a également échoué à interdire la commercialisation des armes à feu dans son pays, après la série de fusillades qui a fait de nombreux morts. Le successeur d'Obama à Washington dont la popularité est peu enviable dans son pays, tente de gagner les faveurs de l'axe américain anti-russe par l'instauration de nouvelles sanctions contre Moscou, et menaçant la Corée du Nord. Un conflit militaire menace de se produire opposant Pyongyang et Washington. La Corée du Nord menace de frapper les bases militaires américaines, tandis que Washington évoque un déluge de feu contre Pyongyang.