Il s'agira de mettre tout en œuvre pour que nos athlètes aient la meilleure préparation possible. Les 3es Jeux africains de la jeunesse, prévus à Alger du 19 au 28 juillet 2018, comporteront 24 disciplines retenues, conjointement, par le comité d'organisation et la commission technique de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA). Le Comité international olympique (CIO) vient donc d'approuver officiellement l'idée de faire de ces Jeux Africains de la jeunesse, un événement qualificatif pour les Jeux olympiques de la jeunesse d'été 2018 à Buenos Aires, une initiative afin de mieux les entreprendre. C'est du moins, l'un des plus importants objectifs à court terme qui semble de taille pour la relance de notre sport. Des futilités à combler, mais comme les organisateurs veulent y donner un bon coup, ces jeux et selon l'ACNOA seront d'un niveau relevé. Les pouvoirs publics souhaitent d'ores et déjà plancher sur cette manifestation sportive, laquelle, relancera sans doute notre sport, en mettant bien entendu, les moyens à la disposition de nos athlètes pour qu'ils soient d'une autre dimension. Ces jeux nous permettront aussi de s'aligner sur le standard international, ils auront à installer le déclic tant attendu pour notre sport avide reprendre ses droits sur le plan international. A travers cette grande manifestation, le sport renaîtra de ses cendres, même s'il est pris du moins pour l'instant, en otage. Le compteur doit être remis à zéro, et ce sera le grand départ, surtout que les Algériens s'attendent à un sursaut d'orgueil de la part de nos athlètes, après les résultats quelque peu mitigés des Jeux olympiques de Rio. Pour le premier responsable du COJA, Halim Azzi, «les séances tenues à Alger avec les responsables de l'ACNOA, ont été les bienvenues, surtout au sujet des installations sportives. Il n'y a aucun problème, la-dessus, et même la préparation se déroule plutôt bien. Nous avons le temps pour combler tous les détails qui restent. On saura réagir au moment opportun, sauf qu'il faut dès maintenant se remettre au boulot, et que l'organisation ainsi que la préparation des athlètes, outils principaux pour relancer notre performance, devront tourner au quart de tour». Sur certaines remarques faites par l'ACNOA, il rétorque : «Toutes ces remarques font partie de notre feuille de route ; nous sommes à onze mois des Jeux africains de la jeunesse. Ces prises de contact ne pourront que nous ouvrir d'autres voies pour une bonne organisation». Cependant et dans la perspective des prochains Jeux africains de la jeunesse de 2018, plusieurs réunions ont été saluées par les responsables de l'ACNOA venus nombreux s'enquérir de l'organisation de ces JAJ. Elles ont permis aux organisateurs de faire lecture sur l'état d'avancement des travaux. D'autres détails ont permis de mieux entreprendre cette compétition, troisième du genre en Algérie. 24 disciplines au total Concernant ces jeux, le choix s'est porté sur 22 sports olympiques et deux non olympiques. Les disciplines olympiques sont : l'athlétisme, l'aviron, le badminton, la boxe, le canoë, le cyclisme, l'escrime, le football, le judo, la lutte, la natation, le rugby, le tennis, le tennis de table, le beach-volley, la gymnastique, l'haltérophilie, le handball, la voile, le volley-ball, le taekwondo et l'équitation. Les deux disciplines non olympiques sont le basket-ball (3x3) et le karaté qui va intégrer les JO en 2020. Par rapport à la dernière édition à Gaborone (Botswana-2014), l'édition d'Alger connaîtra l'intégration du basket-ball (3x3), du beach-volley, de l'équitation et de la voile, contre la suppression du triathlon, du golf, du netball et du basket-ball. Les Jeux africains de la jeunesse d'Alger, les 3es du genre, devront rassembler quelque 2 500 athlètes des 54 pays membres de l'ACNOA.