Le mensuel de l'économie et de la finance, L'Eco, est déjà à son cinquième numéro. Dans sa dernière livraison, la publication de la Sarl Mobinet livre des dossiers et des articles forts intéressants, dont on peut souligner l'enquête traitant de la sous-qualification de la main-d'œuvre algérienne et un entretien avec le directeur adjoint du Fonds monétaire international, Amor Tahari. L'Eco se démarque en effet par un sommaire aussi riche que varié avec un regard critique sur les questions économiques et financières. L'enquête menée sur la sous-qualification nous éclaire sur l'inadéquation entre la formation et les attentes des entreprises algériennes, notamment dans le domaine des travaux publics et du bâtiment. Ces dernières voient deux causes principales à la faiblesse de la qualification. La première réside dans le secteur de l'éducation. La seconde est liée à la perception des métiers que se font les apprenants. L'enquête de L'Eco s'étale sur la problématique de la sous-qualification dans les différents secteurs, à l'instar de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme, en ouvrant les colonnes à des spécialistes en ressources humaines et à des chefs d'entreprise et à des directeurs d'établissement de formation. «L'augmentation des crédits à l'économie», «l'Algérie inondée par de la drogue» et «Aviculture : une filière fortement désarticulée» sont également les thèmes traités par cette revue. Le lecteur trouvera des informations utiles sur les indices économiques algériens et mondiaux, à l'exemple des prix des matières premières, l'évolution de l'activité industrielle et de l'économie mondiale. Le 5e numéro de L'Eco se distingue par sa qualité d'impression, une illustration attrayante ainsi que la conception graphique digne d'un magazine étranger. Riche de 68 pages, cette revue se vend à prix symbolique de 150 dinars.