La mission algérienne aux Lieux Saints a enregistré un nouveau décès parmi les pèlerins algériens à La Mecque. Le nombre de hadjis décédés en terre sainte s'élève désormais à huit et ce, après avoir enregistré un autre décès mardi. Les huit hadjis algériens, dont une femme, ont trouvé la mort depuis l'arrivée de la mission algérienne aux Lieux Saints. Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, en a fait l'annonce hier, en indiquant que le nombre de décès était en «baisse par rapport aux années précédentes, vu la bonne prise en charge des hadjis sur tous les plans». «Les services consulaires ont pris toutes les mesures nécessaires pour accélérer l'enterrement des hadjis décédés et en informer leurs familles», a-t-il ajouté. Mohamed Aissa, qui effectuait une visite d'inspection à la clinique centrale de la mission médicale algérienne, en vue de s'enquérir de près des préparatifs engagés en prévision du début des rites du hadj, a promis un bon séjour pour les pèlerins algériens. Après avoir rendu visite aux malades, qui ont salué cette visite, Aissa a assuré de la disponibilité des médicaments en nombre suffisant, répondant aux besoins des patients. Toutefois, il a relevé un retard dans la réception de certains médicaments, en raison des procédures administratives imposées par les autorités saoudiennes. Le ministre a indiqué par la suite, que des tonnes de médicaments ont été acheminées depuis l'Algérie vers La Mecque, afin d'assurer une meilleure couverture médicale aux pèlerins algériens. De son côté, le président du Comité de la fatwa, Mohand Maazouz, a indiqué que le Comité de la fatwa et de l'orientation religieuse était disposé à assurer la prise en charge nécessaire aux pèlerins algériens afin de leur permettre d'accomplir correctement les rites du hadj. Mohamed Aissa a estimé nécessaire que les orientations soient données la veille du début des rites du hadj au niveau des salles de prière, appelant les ha-djis à se protéger des coups de soleil et à manger des repas sains. A cet effet, M. Aissa a appelé à accorder la priorité au regroupement sur le mont Arafat, le principal pilier du hadj. Le ministre des Wakf a par la suite estimé que «nous allons atteindre un hadj de la dignité, qu'a recommandé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le plan quinquennal du gouvernement». Pour rappel, Bouteflika a pris en charge cette année 108 hadjis (81 hommes et 27 femmes) parmi les démunis et les personnes âgées résidant dans des centres spécialisés.